Une délégation parlementaire marocaine a pris part aux travaux de la huitième Conférence mondiale des jeunes parlementaires de l’Union interparlementaire (UIP), organisée les 15 et 16 juin dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh sous le thème « Jeunes députés pour l’action climatique ».
La délégation marocaine a été composée des députées Yasmine Lamghour (RNI), Hayat Larayche (USFP) et le membre de la Chambre des conseillers, Kamal Ait Mik (RNI).
Cette conférence, marquée par la participation de délégations parlementaires représentant plus de soixante pays et des délégations d’organisations internationales, a abordé la question du changement climatique du point de vue des jeunes parlementaires.
Cette rencontre a connu l’organisation de sessions interactives entre jeunes parlementaires, représentants d’organisations de la société civile et experts, qui ont débattu de la question du changement climatique dans toutes ses dimensions en estimant qu’il s’agit du défi le plus important au niveau mondial et le plus menaçant pour la planète, ses ressources et capacités.
« L’état du changement climatique et son impact sur les droits de l’homme », « l’action parlementaire pour lutter contre le changement climatique », « le partenariat entre la société civile et les parlementaires pour lutter contre le changement climatique » et « l’accompagnement des pays en développement dans la lutte contre le changement climatique » figurent parmi les thématiques phares abordées par les participants.
A cette occasion, la délégation marocaine a souligné l’implication active du Maroc dans les efforts mondiaux visant à parvenir à la justice climatique, relevant que ces efforts s’inscrivent en droite ligne avec la vision et les approches de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sur l’importance de la question du changement climatique comme l’un des paris les plus importants pour l’avenir.
La délégation a également passé en revue la contribution du Parlement marocain à travers la législation et la diplomatie parlementaire en faveur de la question environnementale, mettant en exergue les lois les plus importantes approuvées par le Parlement en vue d’atténuer les effets du changement climatique.
Par ailleurs, les parlementaires marocains ont mis l’accent sur le rôle que les jeunes parlementaires peuvent jouer pour influencer les gouvernements et les institutions afin de promulguer des textes de lois servant la question du changement climatique.
Dans une déclaration à la MAP, le Conseiller Kamel Ait Mik a indiqué que cette conférence a été l’occasion de rappeler les changements climatiques et leurs répercussions sur le monde, ajoutant que cette réunion a été aussi l’occasion d’évoquer les conclusions du Sommet sur le climat COP 22 tenu au Maroc en novembre 2016, qui se sont traduites par une série d’engagements et promesses envers les pays du continent africain les moins développés et les plus touchés par les émissions de GES causées par les grands pays industrialisés.
Cette rencontre, a-t-il poursuivi, a été également l’occasion de faire le point sur les mesures concrètes prises par le Parlement marocain pour réduire l’impact environnemental et les déséquilibres climatiques en s’appuyant sur les énergies issues de sources renouvelables ainsi que sur des équipements de nouvelle génération non polluants.
Dans le cadre du renforcement de l’action des parlements nationaux et de l’Union interparlementaire dans la lutte contre les changements climatiques, la délégation marocaine a présenté une initiative visant à créer un réseau parlementaire international des jeunes pour l’action climatique qui servirait de cadre de coordination et de coopération entre les jeunes autour du monde.
La Conférence mondiale des jeunes parlementaires, organisée chaque année par l’Union interparlementaire, constitue l’occasion pour les jeunes parlementaires d’échanger leurs expériences et de développer des stratégies conjointes innovantes pour promouvoir l’autonomisation des jeunes.
avec MAP
