Quand on était petit, on nous avait appris qu’un scorpion qui se sent en danger –quand il est encerclé par le feu, par exemple- se donne la mort en se piquant avec sa queue venimeuse.

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Par la suite, en grandissant et en approfondissant nos connaissances, on a compris le phénomène, expliqué par les scientifiques. En fait, le scorpion en danger ne se donne pas la mort volontairement. Les capteurs de son système lui signalent le «danger thermique» de toutes parts. Il se met alors, pour sa défense, à agiter sa queue dans tous les sens. Et comme sa queue, qui se termine par un aiguillon venimeux, est dans son dos, courbée vers l’avant, l’aiguillon finit par se planter dans le corps du scorpion et l’injection du venin se fait automatiquement.

Allez savoir pourquoi, cette théorie nous pousse à penser au Pouvoir algérien.

Depuis les accords d’Abrahams et, notamment, depuis la signature des accords de reconnaissance américaine de la Souveraineté du Maroc sur son Sahara et de rétablissement des relations entre le Maroc et Israël, le Régime d’Alger est monté de plusieurs crans dans son obsession haineuse contre le Maroc.

Ce Régime de vieux Généraux qui ont fait main basse sur l’Algérie et ses richesses, en en distribuant quelques miettes à leurs affidés, alors que le Peuple algérien manque cruellement d’eau potable, de lait, d’huile et de bien d’autres produits de première nécessité (on a vu récemment les désolantes scènes de pillage de pommes de terre, légume qui n’est plus à la portée du citoyen algérien), a compris, depuis, que les cartes avaient été rebattues.

Dans une démarche complètement hasardeuse, ce Régime a entraîné l’Algérie dans un demi-siècle de gaspillage de temps, d’argent et d’énergie, employés à détruire le pays voisin –le Maroc en l’occurrence- au lieu de construire son propre pays.

N’est-ce pas de la folie que d’avoir investi tant de moyens dans une politique de nuisance obstinée, quand ces mêmes moyens, investis dans le développement des infrastructures, de l’agriculture et de l’économie de l’Algérie, auraient évité au Peuple algérien ses souffrances d’aujourd’hui ?

Comment un pays comme l’Algérie en arrive-t-il à ne pas pouvoir assurer la continuité de la distribution d’eau potable dans les villes ? A ne pas pouvoir assurer son provisionnement en lait, huile, poulet… Et tutti quanti ? Comment un tel pays, dont les recettes des hydrocarbures tombaient comme pluie de mousson d’été, en est-il réduit in fine à cette situation désastreuse, où le Peuple manque de tout ?

Et, surtout, comment ce Régime peut-il encore s’entêter dans cette voie qui le mène à l’impasse, plutôt que de s’occuper des besoins de son Peuple, qui a exprimé sa colère deux années durant, seule la crise Covid l’ayant obligé à quitter la rue et une féroce répression l’empêche d’y revenir ?

Pourtant, le Pouvoir algérien prend de plus en plus conscience de sa situation d’impasse et de l’étau qui se resserre… 

D’où ses initiatives folles, telles que la hollywoodienne révélation d’un réseau maroco-israélo-kabyle qui menacerait l’Algérie, ou la pseudo-attaque marocaine contre des camionneurs algériens… 

D’où encore les tentatives diplomatiques de mobilisation de la communauté internationale (liées à l’affaire des camionneurs) qui ont fait choux blanc…
Mais d’où aussi, ces rumeurs de fissures dans les rangs du Pouvoir qui se font de plus en plus insistantes (Ramtane Laamamra critiqué par le Général Changriha, qui aurait même voulu démissionner si ce n’était l’intervention du Président Tebboune ; ou bien ce «jeune» Général de 60 ans (sic) qui aurait subi les foudres de sa hiérarchie, pour avoir critiqué la gestion de l’affaire des camionneurs)…

Sans compter, bien sûr, toutes les décisions intempestives prises contre le Maroc, auxquelles ce dernier n’a pas (ou presque pas) réagi… Dont la rupture des relations entre les deux Etats, l’interdiction visant les entreprises marocaines, l’arrêt du gazoduc Maghreb-Europe, etc.

Autant de décisions, qui se veulent dommageables pour le Maroc et qui se révèlent souvent l’être pour l’Algérie-même.

Le Régime algérien s’agite actuellement dans tous les sens.

Comme le scorpion qui sent le feu l’encercler, dont l’aiguillon frappe frénétiquement… On en connaît la suite.

Autodestruction du Régime et non du Peuple algérien.

Toute la presse internationale le dit aujourd’hui, tant que ce Régime de «has been» impose sa chape de plomb à l’Algérie, ce pays –voire cette région du monde- ne pourra pas avancer.  

Bahia Amrani

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