L’Office National des Chemins de Fer (ONCF) a organisé, en collaboration avec l’Union Internationale des Chemins de Fer (UIC), la 2ème édition de la Téléconférence internationale sur les défis de la standardisation des réseaux ferrés africains.
Placée sous le thème de “La standardisation: quels enjeux technico-financiers pour les réseaux ferrés africains ?”, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la nouvelle plateforme virtuelle “Jeudis du rail africain” qui marque la réorientation et la réadaptation du programme d’activité 2020 de l’UIC–Région Afrique, présidée par le Maroc depuis 2010 en la personne du directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie, a indiqué un communiqué de l’ONCF.
La même source précise que cette deuxième édition virtuelle, qui a connu la participation de plus de 120 participants issus des pays d’Europe et d’Afrique et enregistré plus d’une dizaine d’intervenants, a été l’occasion pour l’UIC–Afrique de se pencher sur la viabilité du système ferroviaire africain et sa compétitivité au service du développement prospère et durable des échanges au sein du continent et de son intégration, l’objectif étant d’examiner les moyens pour réussir l’intégration du système ferroviaire des réseaux africains et la convergence des normes et standards conformément aux objectifs de l’agenda 2063.
Développement de l’expertise ferroviaire
Lors de cette téléconférence précédée par un atelier à l’issue duquel les présidents des régions UIC ont retenu comme projet prioritaire le système de standardisation ferroviaire, poursuit le communiqué, les responsables et managers des réseaux africains se sont accordés sur l’importance de mettre en place quatre leviers permettant de contribuer à promouvoir la standardisation ferroviaire et garantir la compatibilité, la convergence et l’harmonisation ambitionnées. Il s’agit de l’adoption d’une politique d’investissement volontariste, le développement de l’expertise ferroviaire, le renforcement de l’arsenal procédural et documentaire et la création d’une Agence africaine d’interopérabilité et de sécurité en tant qu’organe de gouvernance qui veillera à mettre en place une politique de standardisation et de normalisation technique du ferroviaire au sein du continent africain, au suivi de son déploiement et à l’évaluation du niveau de conformité.
Le communiqué rappelle, par ailleurs, que l’ONCF ne cesse de multiplier les initiatives pour partager son expérience et son savoir-faire avec les réseaux africains, afin de donner une nouvelle impulsion et redynamiser davantage le partenariat avec les pays du continent, conformément à la politique tracée par le Roi Mohammed VI en matière de renforcement de la coopération Sud-Sud et d’amélioration du positionnement et de la compétitivité du continent africain sur la scène internationale.