ONU/Crise Lybienne: Entre le bien et Ramtane Lamamra, le choix va de soi

Surfant sur la vague de la crise libyenne, le régime algérien a tenté une nouvelle fois de se faire passer pour ce qu’il n’est pas à savoir, un Etat soucieux de la stabilité des pays voisins. Comme à chaque fois, la communauté internationale a démasquée le jeu mesquin de l’Algérie.

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Le bon sens l’a finalement emporté.  En effet, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, est à la recherche active d’une nouvelle personnalité pour le rôle d’émissaire des Nations unies en Libye, après que l’ex ministre algérien des Affaires étrangères, ait été présenté comme candidat favori pour remplir cette fonction.

Il vaut mieux être seul que mal représenté

Le rétropédalage d’Antonio Guterres intervient après le refus des Etats-Unis, d’endosser la candidature de Ramtane Lamamra. Mercredi 8 avril 2020, à l’occasion d’une réunion à huis clos sur la Libye, une responsable de l’ONU a annoncé au Conseil de sécurité qu’Antonio Guterres avait lancé des recherches pour trouver quelqu’un d’autre, a indiqué une autre source. Le secrétariat général des Nations unies «travaille d’arrache-pied pour faire une proposition», a dit cette source sous couvert d’anonymat.

Les Lybiens ont évité le pire, Ramtane Lamamra 

Il y a un mois, la nomination de l’ex-chef de la diplomatie algérienne, qui traine derrière lui plusieurs casseroles ayant marqué son mandat (2013-2017), semblait acquise. Fort heureusement, Washington a eu un avis différent. Aucun commentaire n’a émané de la part de la mission américaine auprès de l’ONU sur les raisons ayant motivé son opposition à Lamamra, âgé de 67 ans. Parmi les explications non officielles, figure celle de pressions sur Washington de l’Egypte et des Emirats arabes unis, soutiens du maréchal Khalifa Haftar, qui considèrent que Ramtane Lamamra était trop proche du gouvernement de Tripoli.

En fonction depuis juin 2017, l’ancien émissaire de l’ONU en Libye, le Libanais Ghassan Salamé, a démissionné le 2 mars 2020, avançant lui aussi des «raisons de santé», alors que le processus politique dans ce pays, en proie à la guerre civile, est plus que jamais dans l’impasse.

 

 

 

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