Selon la Direction régionale de l’agriculture (DRA) de Béni Mellal-Khénifra, les agriculteurs de 42 communes de la région Béni Mellal-Khénifra affectées par les mauvaises conditions météorologiques de la saison agricole 2019-2020, seront bientôt indemnisés.
A cet effet, la DRA vient d’annoncer que l’opération d’indemnisation des agriculteurs sera basée sur des rapports d’évaluation des dommages causés par le déficit pluviométrique dans 42 communes de la région, dont 6 dans la province de Béni Mellal (Kasbat Tadla, Ouled Youssef, Ouled Said, Samkat, Foum Oudi et Laksiba) en plus de 27 communes de la province de Khouribga et 9 communes de Fqih Ben Salah.
Les opérations d’indemnisation des agriculteurs des zones touchées par la sécheresse ont débuté début avril après l’évaluation par les services de la DRA des zones les plus affectées par le déficit pluviométrique au niveau de l’ensemble de la région, impactant sur certaines cultures, en particulier les céréales.
Pour ce qui est des zones non affectées, l’expertise technique sur le terrain se poursuivra selon un plan qui prend en compte l’état végétatif des cultures dans les diverses communes de la région. La DRA a également mis en place un programme urgent de secours aux éleveurs en vue de la distribution de 116.244 quintaux d’orge subventionné au profit de plus de 32.000 parmi eux.
De plus, 220.000 quintaux ont été attribués en tant que quota supplémentaire pour la région dans le cadre du programme de sauvegarde ciblé, au titre de la première phase (avril, mai et juin), répartis sur Béni Mellal (40.000 quintaux), sur Fqih Ben Salah (43.000 quintaux), sur Azilal (43.000), sur Khénifra (40.000) et sur la province de Khouribga (54.000 quintaux).
Le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts avait d’ailleurs annoncé, avoir mis en place un programme de sauvegarde ciblé qui consiste en la distribution de 2,5 millions de quintaux d’orge subventionnée pour le prochain trimestre au profit des éleveurs des zones affectées par le déficit des pluies.