Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale (BM) a approuvé, vendredi, un don de 55 millions de dollars en appui à des programmes d’amélioration de l’employabilité des jeunes dans la région de Marrakech-Safi.
Ce Projet finance une approche innovante, qui conjugue formation pour des jeunes peu qualifiés, soutien aux entrepreneurs en herbe et investissements dans les entreprises locales opérant dans des chaînes de valeur prometteuses, souligne la BM dans un communiqué.
Il s’appuiera sur les enseignements des précédents programmes de renforcement des capacités des autorités locales à combattre le chômage, en rapprochant les jeunes des débouchés économiques.
Les bénéficiaires du projet seront des jeunes femmes et hommes qui ne sont actuellement ni au travail, ni à l’école, ni en formation (NEET) mais également de jeunes entrepreneurs en herbe ou des entités de petite et moyenne taille opérant dans des chaînes de valeur ayant un fort potentiel de croissance.
Le projet ouvrira des « guichets uniques » pour offrir des services d’orientation professionnelle et une formation continue dans les sept provinces de la région et dans la préfecture de Marrakech.
Gérés par l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), ces espaces auront vocation à renforcer les synergies entre les programmes nationaux existants, le secteur privé et les autorités publiques concernées dans le but d’identifier les besoins des agents privés locaux et d’impartir aux jeunes les compétences et les informations dont ils ont besoin pour accéder à ces débouchés et maximiser les opportunités.
Afin de stimuler la création d’emplois dans la région de Marrakech-Safi, le projet entend également développer l’écosystème entrepreneurial et soutenir les possibilités de création d’entreprises par des jeunes dans les filières à fort potentiel. En renforçant les synergies entre acteurs publics et privés, à travers le Centre régional d’investissement (CRI), le projet veut aider celles et ceux qui cherchent à créer une entreprise à développer leurs capacités de conception de modèles commerciaux viables dans ces filières à fort potentiel.
Le projet s’inscrit dans la continuité des programmes d’employabilité du gouvernement, à l’image de la Stratégie nationale pour l’emploi, de la Stratégie nationale pour la formation professionnelle et du pilier « Inclusion des jeunes » de la troisième phase de l’INDH.
Il repose sur une approche participative assortie de mécanismes dédiés de retour d’informations, afin de favoriser une amélioration constante de la qualité des services rendus. L’insertion des femmes fait partie des priorités du projet, qui entend lever les obstacles auxquels se heurtent les jeunes femmes pour accéder à des services d’orientation professionnelle et des programmes d’adéquation entre leurs profils et les emplois proposés mais aussi des services de renforcement des qualifications.
Le projet adoptera une stratégie de communication promouvant l’égalité hommes-femmes et s’attachera à impliquer les familles, surtout en milieu rural.