Le jeûne est généralement considéré comme une pratique religieuse. Qu’il s’agisse du Ramadan (chez les musulmans), du jeûne du mercredi, vendredi et grand carême (chez les chrétiens), ou du jeûne du Yom Kippour (chez les juifs), il est d’abord rattaché à la foi.
Mais, de plus en plus, le jeûne est utilisé pour des raisons de santé. Des scientifiques y voient une alternative au tout-médicament, ou un traitement contre plusieurs maladies. Des «cures de jeûne» sont observées dans des centres de détox. Dans certains pays, comme la Russie ou l’Allemagne, il devient courant de pratiquer le jeûne en cure de désintoxication, au début du printemps. Les centres de jeûne deviennent aussi «tendance» que les thalassothérapies. Mieux, les médecins y recourent dans les hôpitaux. Des chercheurs spécialisés dans ce domaine ont pu constater que des maladies comme l’arthrose, l’asthme, ou le diabète, diminuaient nettement avec le jeûne, voire disparaissaient. Aux États-Unis, une étude a même révélé une amélioration des effets de la chimiothérapie chez les souris soumises au jeûne.