Une relation sérieuse!

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A partir de combien de temps peut-on considérer une relation amoureuse comme sérieuse? Quelle est la durée de la relation la plus longue? Combien de temps dure le désir?

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Selon les résultats d’une enquête réalisée en France auprès de près de 1.200  individus représentatifs des femmes françaises âgées de 18 ans et plus, les Françaises déclarent en moyenne que leur relation la plus longue a duré ou dure depuis 16 ans et 8 mois.  Seules 12% des femmes indiquent que leur histoire amoureuse la plus longue n’a pas dépassé la barre des 3 ans (cette proportion étant logiquement plus élevée chez les plus jeunes) tandis que plus du quart (27%) revendique une histoire de plus de 20 ans. En outre, pour les Françaises, le fait de passer toute sa vie avec la même personne est majoritairement perçu comme un idéal, qui plus est tout à fait accessible avec un peu de volonté et de loyauté pour 41% d’entre elles, ou difficile à atteindre, mais pas impossible avec de la chance pour 35%. Plus des deux-tiers considèrent qu’une relation bascule dans le sérieux entre un an et trois ans (40%), voire avant, entre trois mois et un an (28%).

Temps et amour ne sont pas vécus comme incompatibles, tout comme le temps et le désir sexuel. Ainsi, les femmes françaises, interrogées sur le temps que dure le désir sexuel au sein d’un couple, placent le curseur en moyenne à près de 22 ans. Toutefois, cette moyenne cache des disparités fortes, 15% estimant que le désir sexuel dure trois ans ou moins, contre 19% pour qui il dure plus de vingt ans. Si les Françaises ne perçoivent pas de limites temporelles au désir sexuel, reste qu’elles ne considèrent pas la sexualité comme le principal ciment d’un couple qui dure, plaçant le sexe loin derrière la tendresse comme ferment de la relation, après plusieurs années de vie commune (27% contre 78%), ni comme principale raison du désamour (seuls 24% citent la baisse de libido comme facteur de désamour).

En effet, parmi les principales raisons du désamour figurent l’infidélité (58%) et presque au même niveau la routine (54%), loin devant les difficultés économiques du foyer (28%) ou les défauts de l’autre (25%).

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