La célébration de la Journée mondiale du cœur aura été marquée cette année par l’initiative prise par la Fédération Internationale du Diabète (IDF) et qui consiste en le lancement de la première étude internationale en ligne, sur les risques cardiovasculaires chez les personnes diabétiques de type 2.
Cette enquête, appelée «Taking Diabetes to Heart» (Prendre le diabète à cœur), est menée jusqu’en mars 2018 dans douze langues, dont l’arabe et le français, sur différents pays, dont le Maroc. La Société Marocaine d’Endocrinologie, diabétologie et nutrition (Smedian) est chargée de piloter la déclinaison de l’enquête sur le Maroc.
L’enquête «Prendre le diabète à cœur» vise à améliorer la connaissance de la maladie du diabète de type 2 et à sensibiliser les populations face à une de ses complications les plus redoutables: les maladies cardiovasculaires. Elle permettra ainsi de renforcer l’efficacité de la lutte contre ces maladies et améliorer l’état de santé des patients.
Par ailleurs, il importe de souligner que les maladies cardiovasculaires qui comprennent les accidents vasculaires cérébraux, les maladies coronariennes et les artériopathies périphériques), sont parmi les principales causes de décès chez les personnes atteintes de diabète de type 2.
Selon les dernières estimations de l’OMS et de l’IDF (2016), 422 millions de personnes dans le monde sont diabétiques, dont 47% sont des femmes. Les maladies cardiovasculaires figurent parmi les principales causes de décès et d’invalidité dans le monde: chaque année, plus de 17 millions de personnes en décèdent, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
«Prendre le diabète à cœur » s’inscrit dans le cadre des recommandations du rapport mondial de l’IDF sur le Diabète et les maladies cardiovasculaires, publié en 2016. Ces recommandations, rappelons-le, visent à réduire le fardeau de ces maladies, aussi bien chez les patients que dans les communautés. Les résultats de cette étude aboutiront, pour chaque pays, à un rapport spécifique qui sera une source d’informations pour les actions de sensibilisation et de prévention des risques de ces maladies. Ils serviront de base d’informations dans l’élaboration de plans d’action plus ciblés, pour sensibiliser l’opinion publique sur les risques des maladies cardiovasculaires chez les personnes diabétiques type 2.