Quand la pauvreté tue…

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Quand des personnes meurent et d’autres se blessent, pour des choses essentielles de la vie, c’est malheureux. Et c’est bien ce qui s’est passé dans la province d’Essaouira, dimanche 19 novembre.

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En effet, quinze personnes ont trouvé la mort et cinq autres ont été blessées (bilan provisoire) lors d’une opération de distribution de denrées alimentaires, organisée par une association caritative locale.

Juste après le drame, les autorités concernées se sont mobilisées pour en déterminer les causes (ce qui est sûr, c’est que ces autorités sont arrivées un peu tard, comme d’habitude).En tout cas, rien ne peut empêcher les nombreuses questions qui se posent. L’opinion publique a surtout besoin de réponses…

Tout d’abord, le fait que des milliers de personnes (essentiellement des femmes) se soient présentées sur les lieux, afin de bénéficier de la distribution,prouve que les gens vivent dans la misère et même à en mourir!

Du côté des autorités, celles-ci n’étaient-elles pas censées être présentes? Et, en dehors du fait que c’était un souk hebdomadaire (ce qui veut dire présence en masse), ne devaient-elles pas être au courant de cette donation, pour en tenir compte et éventuellement sécuriser l’endroit? Compte tenu du résultat de cette journée, elles n’en avaient pas la moindre idée. Mais où se trouvaient donc le caïd, les forces de l’ordre, les gendarmes…? Se rendre sur les lieux après le drame ne peut être d’aucune utilité!

Au lendemain d’un drame aussi scandaleux que dramatique, on se rend compte qu’au XXIe siècle, on est encore loin de pouvoir garantir une vie digne à tous les citoyens. Cela est en cours, certes…Mais, on en est encore loin!

Enfin, on ne pourrait que prier pour que toutes les victimes reposent en paix.Nos condoléances à leurs familles et, surtout, nos souhaits qu’un tel massacre ne se reproduise plus jamais.

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