Deux films marocains sont en lice dans le cadre de la 6-ème édition du festival Aflam du sud du cinéma arabe qui s’est ouverte mardi à Bruxelles.
Il s’agit de « Addour » (L’honneur) de Ahmed Baidou et « Hayat » (la vie) de Raouf Sebbahi, retenus dans la catégorie long-métrages. A travers son oeuvre «Addour», Baidou effectue un voyage cinématographique historique à l’ère de la résistance du Maroc sous emprise française, retraçant le combat pour la justice, la dignité et les valeurs de liberté.
De son côté, le réalisateur Raouf Sebbahi relate aussi, dans « Hayat », un voyage mais d’un autre genre, semblable à celui de la vie, d’un quotidien. Ce périple, qui se déroule dans un bus allant de Tanger à Agadir, est marqué par des rencontres quasi étroites au fil des arrêts.
Dans une déclaration à la MAP, Rachida Chbani, fondatrice et directrice artistique du festival, a souligné la pertinence du choix des deux longs métrages, notant que la sélection d’« Addour» de Baidou vise à promouvoir la création cinématographique amazigh.
Concernant le film « Hayat », Mme Chbani retient une œuvre engagée, mettant en vedette des acteurs marocains connus, notant que ce film, déjà primé à plusieurs reprises, est révélateur d’une nouvelle génération de cinéastes marocains avec une vision cinématographique innovante.
Un autre film marocain, en l’occurrence « Le goût du Saint-Pierre » de Amine El Mouetassim, sera projeté dans la catégorie court métrage.
La 6-ème édition du festival Aflam du sud est marquée par une forte présence de films de jeunes réalisateurs issus de la migration.
Le festival met en avant une programmation visant à assurer « une diversité culturelle et qui présente surtout un cinéma innovant qui tente de casser tous les tabous », souligne-t-on auprès des organisateurs.
Cette édition s’est ouverte au théâtre Bozar à Bruxelles par la projection du film « Solitaire » de Sophie Boutros, une coproduction Jordanie-Liban-Égypte.