La chambre criminelle près la Cour d’appel à Salé a décidé, mardi 18 juillet 2017, de mettre en délibéré l’affaire des mis en cause dans les événements de Gdim Izik.
Cette décision intervient après l’audition de l’ensemble des parties et après avoir accordé la dernière intervention à la défense des accusés. La Cour a, en effet, donné la parole à la défense des accusés, pour intervenir en dernier, conformément aux dispositions de l’article 427 du Code de procédure pénal, après le refus des accusés, aussi bien ceux poursuivis en état d’arrestation que ceux en état de liberté, de rejoindre la salle d’audience pour comparaître devant le juge, à cet effet.
Le tribunal militaire de Rabat avait prononcé, le 17 février 2013, des peines allant de 20 ans de prison ferme à la perpétuité contre les accusés dans ces violences, poursuivis pour « constitution de bandes criminelles et violences sur les forces de l’ordre ayant entraîné leur mort avec préméditation, mutilation de cadavres et complicité ». Les violences de Gdim Izik avaient fait 11 morts et 70 blessés parmi les forces de l’ordre et quatre parmi les civils, ainsi que d’énormes dégâts matériels au niveau des établissements publics et des biens privés.