La compagnie Emirates de Dubaï a annoncé, mercredi, la fin avec effet immédiat de l’interdiction pour les passagers d’emporter en cabine leurs ordinateurs et tablettes durant les vols à destination des Etats-Unis.
« L’interdiction (d’emporter) des appareils électroniques a été levée avec effet immédiat pour les vols à destination des Etats-Unis », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la compagnie. Il a ajouté qu’Emirates avait obtenu la levée de cette interdiction édictée par Washington après avoir mis en oeuvre de nouvelles mesures de sécurité répondant aux normes de l’administration américaine.
A ce jour, trois compagnies qui étaient visées par cette interdiction -Etihad (Abou Dhabi), Turkish Airlines (Turquie) et Emirates (Dubaï)- sont maintenant autorisées à laisser leurs passagers emporter leurs ordinateurs en vol. Emirates avait affirmé, le 19 avril, avoir été pénalisée par les restrictions américaines qui ont fait baisser la demande sur la destination Etats-Unis.
Elle avait alors décidé de réduire, à partir de mai, ses vols vers cinq des 12 villes qu’elle dessert dans ce pays. Turkish Airlines a annoncé, mercredi, la levée des mesures américaines après une inspection visant à vérifier la conformité avec les normes internationales des mesures de sécurité à l’aéroport Atatürk d’Istanbul, le seul en Turquie à desservir directement les Etats-Unis.
Dimanche, l’administration américaine avait annoncé avoir autorisé à nouveau les ordinateurs portables sur les vols de la compagnie Etihad d’Abou Dhabi à destination des Etats-Unis, premier transporteur à bénéficier d’une telle mesure depuis la mise en place de l’interdiction. Les Etats-Unis avaient décidé, en mars, d’interdire ordinateurs portables et tablettes en cabine sur les vols de neuf compagnies aériennes en provenance de dix aéroports internationaux de pays arabes et de Turquie, invoquant un risque d’attentats.
Les huit pays dont les compagnies et les aéroports étaient concernés par l’interdiction américaine sont tous alliés ou partenaires des Etats-Unis: Turquie, Jordanie, Egypte, Arabie saoudite, Koweït, Qatar, Emirats arabes unis et Maroc. Dans la foulée, le Royaume-Uni avait annoncé une interdiction quasi-similaire affectant la Turquie et cinq pays arabes, soit le Liban, la Jordanie, l’Egypte, la Tunisie et l’Arabie saoudite.