Ramadan, le mois ou jamais!

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Pour certains commerces, Ramadan est le mois ou jamais, pour réussir son chiffre d’affaires annuel.En moyenne, les familles dépensentdurant cette période 30% de plus que le reste de l’année.

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Pas étonnant, dans ce contexte, que tous les commerces de produits alimentaires saisissent l’occasion pour en faire un revenu à part. Les distributeurs (petits ou grands) ont compris l’importance économique de ce mois de jeûne.

Le mois de consommation par excellence

Les pâtisseries, notamment, sont un grand acteur de ce mois sacré. Petits fours, salés ou sucrés, viennoiserie, crêpes feuilletées (msemmen)…, il y a de tout. En tout cas, de quoi en avoir l’eau à la bouche. Pour les mêmes prestations, il y a aussi les petits commerces saisonniers qui sont (généralement) gérés par des femmes au foyer. Parmi ces dernières, celles qui travaillent depuis leur maison et proposent des «à emporter» et des livraisons à domicile. Et les autres qui se trouvent un petit coin aux portes des marchés pour vendre leurs produits sur place.

Il y a quelques années, ces petits commerces étaient mal vus par la société (manque d’hygiène, mauvaise présentation…). Aujourd’hui, les commerçants ont compris l’exigence de l’acheteur et ont travaillé sur cela. Que ce soit en publiant des photos et des vidéos sur les réseaux sociaux (pour montrer la préparation des produits aux clients), ou en innovant en matière de recettes (diversité des goûts, des formes…) ou encore en améliorant la présentation, surtout le côté hygiène, les petits commerces ont finalement réussi à gagner la confiance des clients.

Et la star du Ramadan, la sardine!

Quelques semaines avant le début de ramadan, le prix des sardines (censées être à la portée de tous) a atteint 18 DH/kg et risque de passer à 25 DH. N’évoquons même pas les autres types de poisson! Pourquoi? Rareté du poisson en cette période, forte demande, etc. Incontournables sur nos tables du ftour, le prix des produits de la mer connaît une hausse vertigineuse. Les poissonniers en profitent, surtout que le consommateur ne résiste pas. Crevettes, calamars pour certains ou sardines pour d’autres, chacun ses préférences, ses envies et ses moyens.

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