Les mesures de soutien aux radios privées au titre de 2021, ont été au centre d’une réunion entre le ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Ferdaous, et une délégation de la Fédération Marocaine des Médias (FMM) conduite par Kamal Lahlou.
Au cours de cette réunion, tenue lundi 5 avril 2021 à Rabat, l’accent a été mis sur l’importance du soutien aux radios privées au cours de cette année, d’autant plus qu’elles dépendent largement en matière de paiement d’une partie des indemnisations et des salaires sur la patente, une norme qui n’a pas été adoptée par le Comité de veille économique, étant donné que le code du travail ne tient pas compte de cette catégorie de salariés, même si elle a été créée pour soutenir et encourager l’auto-entrepreneur, indique un communiqué de la FMM.
El Ferdoaus a mis en exergue, à cette occasion, les efforts et les résultats engrangés par la Fédération marocaine des Médias, louant les relations entre les stations de radio et la Haute Autorité de la communication Audiovisuel (HACA), et Bureau marocain du Droit d’auteur. En outre, le ministre a fait part de sa détermination à étudier les sujets abordés au cours de cette réunion, au service du secteur national des médias.
Pour sa part, Kamal Lahlou a passé en revue les efforts et les réalisations accomplies lors du précédent mandat de la Fédération, ainsi que les programmes proposés dans le cadre de l’actuel mandat. Il a de même abordé la situation des radios privées en cette période marquée par de nombreuses difficultés liées aux effets de la pandémie due au nouveau Coronavirus (Covid-19).
Les dommages subis par les radios privées ont également été abordés, en raison de l’injustice dans le domaine de la publicité, car le Fonds de développement audiovisuel a été orienté pour inclure la notion de secteur public, ayant entrainé l’exclusion du secteur privé opérant dans le domaine audiovisuel. Bien que la loi de finances 2021 a essayé de remédier à cette situation, la délégation de la FMM a appelé à plus d’efforts pour rendre justice aux radios privées au Maroc, notamment en établissant leur propre temps de diffusion nocturne, lors duquel le soutien dont bénéficie le secteur public subventionné par l’Etat doit être interrompu.