«Les emmerdes ça vole toujours en espadrilles». Cette formule employée par l’ancien président français Jacques Chirac, les polisariens et dirigeants de l’entité fantoche appelée «rasd», pourraient la reprendre à leur compte.
Les séparatistes et leurs appuis viennent d’essuyer un nouveau revers. La Cour suprême espagnole s’est en effet prononcée en faveur de l’interdiction de l’utilisation, occasionnelle ou permanente, du pseudo «drapeau» du Polisario à l’intérieur comme à l’extérieur des édifices publics à travers le pays. La plus haute juridiction de l’ordre judicaire espagnol a estimé que l’utilisation de drapeaux ou symboles non officiels, comme celui du Polisario, dans les espaces publics est incompatible avec le cadre constitutionnel et juridique, et encore plus avec le devoir d’objectivité et de neutralité des administrations espagnoles. Que ce soit occasionnellement ou de manière permanente, le fanion du Polisario ne doit pas coexister avec le drapeau de l’Espagne, souligne l’arrêt de la Cour suprême espagnole, dont le siège se trouve à Madrid.
La continuité… Dans la défaite
La nouvelle débâcle du Polisario s’ajoute à la série de camouflets essuyés par les séparatistes. Elle intervient quelques jours seulement après que la diplomatie espagnole ait servi une douche froide aux dirigeants de l’auto-proclamée «rasd».
Le 25 mai 2020, à l’occasion de la célébration du 57ème anniversaire de la signature des accords de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), ancêtre de l’Union Africaine (UA), la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, Arancha González Laya, a publié sur le compte Twitter de son département, une carte de l’Afrique avec les drapeaux de tous les Etats membres officiels de l’UA, à l’exception de celui de la «rasd». Dans son tweet, la Cheffe de la diplomatie espagnole a écrit: «A tous les Africaines et Africains, nous souhaitons une heureuse Journée de l’Afrique».
La corde du mensonge est courte
Depuis sa création, la chimérique «rasd», n’a jamais été aussi faible. Cette entité fictive créée, financée et armée par l’Algérie qui lui a également délégué la gestion d’une partie de son territoire (Tindouf), prend l’eau de toute part et est abandonnée par la quasi-totalité de la communauté internationale.
En septembre 2019, l’Espagne pour ne citer que ce pays, balayait pour la première fois devant l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), toute référence au «référendum d’autodétermination», tout en défendant la centralité du rôle de l’ONU dans le processus de règlement politique de la question du Sahara.
Faut-il rappeler que les dernières résolutions de l’ONU à ce sujet, ont appuyé l’initiative marocaine d’autonomie, considérée comme une approche sérieuse et crédible pour parvenir à une solution définitive au dossier du Sahara?
Le mensonge peut cacher temporairement la vérité, mais aucun nuage ne peut cacher éternellement le soleil.
En 2020, il n’est plus possible de vendre le mensonge à la communauté internationale. Le sérieux et la patience finissent toujours par l’emporter.