San Francisco déclare la guerre à la vente de cigarettes électroniques

San Francisco est devenue la première ville des États-Unis à interdire les cigarettes électroniques, une initiative qui vise à mettre un frein à ce que les experts américains décrivent comme une épidémie de nicotine chez les adolescents.

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La décision prises par les autorités de la grande ville de l’Etat de la Californie (ouest) stipule que « nul ne peut vendre ou distribuer une cigarette électronique à une personne à San Francisco » à moins que ce produit n’ait été examiné avant la commercialisation par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, ce qui n’est pas encore le cas. Cette interdiction annoncée mardi s’applique aussi bien aux produits de tabac aromatisé qu’aux cigarettes électroniques.

« C’est un pas décisif pour empêcher une autre génération d’enfants de San Francisco de devenir dépendants de la nicotine », a déclaré le procureur de la Ville, Dennis Herrera, à l’issue d’un vote de la nouvelle loi.

« Nous travaillons depuis des décennies pour réduire l’usage du tabac et pour mettre fin à la dépendance à la nicotine », a déclaré, de son côté, Shamann Walton, du Conseil des superviseurs de la ville et co-auteur du projet de loi interdisant les cigarettes électroniques qui entrera en vigueur 30 jours après son approbation par le maire.

« Vous avez maintenant cet appareil chargé de nicotine et de produits chimiques qui attire les gens vers la dépendance. Nous devons le garder hors de portée des jeunes », a-t-il souligné.

L’adoption à l’unanimité de ce projet de loi a été saluée par les défenseurs anti-tabac et l’American Heart Association, parmi d’autres organisations de santé. San Francisco utilise depuis longtemps des ordonnances pour défendre des causes progressives. La ville a notamment interdit les pailles en plastique, la vente de produits en fourrure ainsi que des technologies de reconnaissance faciale.

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