Réformes politiques, développement économique, programmes sociaux… Le «Grand Jihad» se poursuit…

Depuis que le Maroc a conquis son Indépendance, le Royaume s’est engagé dans une nouvelle dynamique de développement. Comme l’a dit Feu SM Mohammed V, après «le petit Jihad» qui a permis d’obtenir l’Indépendance du pays, c’était le temps du «Grand Jihad», celui du développement. Progressivement, le pays a ouvert un vaste chantier national qui a profondément transformé son visage… Et qui se poursuit…

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Bien que bref (1955-1961), le Règne de Feu Mohammed V représente une étape déterminante dans l’histoire contemporaine du pays. Le regretté Souverain a en effet initié des réformes essentielles touchant à de nombreux secteurs.

Mohammed V pose les bases d’un Etat indépendant

Après l’Indépendance, un nouveau défi de taille s’imposait, celui de la construction d’un Etat souverain et moderne. SM Mohammed V engage alors un vaste programme de réformes destiné à structurer les institutions politiques, économiques et sociales du pays. Le premier objectif consistait à réunifier le territoire national, encore morcelé par des décennies de domination française et espagnole. Pour atteindre ce but, le Roi Mohammed V entreprend des discussions avec l’Espagne afin de récupérer les zones encore occupées du Sahara marocain, tout en s’efforçant d’unifier l’ensemble du territoire sous une autorité nationale unique.

Parallèlement, Feu Mohammed V met en marche la transition vers une Monarchie Constitutionnelle en posant les fondements d’un système institutionnel moderne. Le Regretté Souverain mettra en place une Administration marocaine, ainsi qu’un appareil judiciaire et sécuritaire solide et organisé. 

Conscient du retard éducatif laissé par la période coloniale, le Roi Mohammed V fera de l’enseignement une priorité nationale, en lançant plusieurs réformes pour démocratiser l’accès à l’éducation et renforcer l’identité culturelle marocaine, à travers la promotion de la langue arabe et des valeurs islamiques. C’est à cette époque que le Maroc connaît l’essor de l’enseignement moderne, jusque-là réservé par le colonisateur, à une minorité composée principalement de notables.

Feu Mohammed V amorce également une politique de développement économique visant à moderniser le pays, à travers la promotion de l’Industrialisation et la diversification de l’économie, malgré des infrastructures encore limitées héritées du protectorat.

Le Roi Hassan II reprend le flambeau

En 1961, le Roi Mohammed V s’éteint brusquement, laissant derrière lui une Nation en deuil. L’accession au Trône de Feu Roi Hassan II marque le début d’une nouvelle ère de stabilisation et de modernisation. Le Règne de Hassan II se distingue notamment par la révision de la Constitution de 1962 et par des réformes politiques et économiques ambitieuses.

Le Maroc adopte alors une politique fondée sur la diversification de ses ressources. Le 18 septembre 1967, lors d’un Discours prononcé à Tanger, le Roi Hassan II annonce aux Marocains un projet d’envergure : irriguer un million d’hectares avant la fin du XXe siècle. À cette époque, seuls 150 000 hectares étaient irrigués. L’objectif fut atteint en 1997, grâce à la construction d’une centaine de barrages à travers le Royaume, faisant du Maroc une référence mondiale en matière de gestion de l’eau.

Le moment le plus marquant du Règne de Hassan II reste sans conteste la Marche Verte. Cette initiative, à la fois géniale et pacifique, demeure un modèle unique dans l’histoire du monde contemporain. Cet événement, dont le peuple marocain a célébré le cinquantenaire le jeudi 6 novembre 2025, a permis au Maroc de récupérer une partie intégrante et indissociable de son territoire national.

En parallèle, le Roi Hassan II met en place des réformes démocratiques pour répondre aux aspirations croissantes de liberté politique et de respect des droits humains. La Révision Constitutionnelle de 1996 constitue un tournant majeur, car elle ouvre la voie à une gouvernance plus participative. Cette évolution sera consolidée par la formation du gouvernement d’alternance dirigé par Abderrahmane El Youssoufi en 1998. Ainsi, Feu Hassan II demeure l’architecte d’un Maroc stable, ayant posé les jalons de réformes politiques, économiques et sociales durables.

Sa Majesté Mohammed VI, le Roi innovateur

L’accession au Trône du Roi Mohammed VI en 1999 inaugure une ère de transformations profondes, tant sur le plan interne qu’international. Dès son Intronisation, le Souverain lance de vastes programmes dans des secteurs stratégiques. 

C’est ainsi que le Roi poursuit la politique des barrages tout en initiant de nouveaux projets hydrauliques. Aujourd’hui, le Maroc a franchi une étape majeure en développant des stations de dessalement de l’eau de mer, opérationnelles dans plusieurs régions, et d’autres en construction, notamment celle de Casablanca, dont les travaux ont été lancés par SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan le 10 juin 2024.

Parmi les grands projets réalisés au cours des dernières années figure le port de Tanger-Med, devenu l’un des plus importants de la Méditerranée, outre le futur port de Dakhla Atlantique, qui constitue un pilier du modèle de développement des Provinces du Sud, lancé par le Souverain en novembre 2015. 

Dans la même dynamique, le Maroc s’est doté du premier Train à Grande Vitesse d’Afrique, reliant Tanger à Casablanca. Ces réalisations traduisent la volonté du Royaume de s’ancrer dans la modernité et de s’intégrer pleinement dans l’économie mondiale. Les énergies renouvelables occupent une place centrale dans l’Agenda Royal. Le Complexe solaire Noor à Ouarzazate, l’un des plus vastes au monde, en est un exemple des plus éloquents. Le Maroc investit également dans l’énergie éolienne, avec pour objectif de produire 52 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030. 

Sur le plan social, l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) lancée par le Souverain vise à réduire la pauvreté et à encourager le développement local. Le Roi procède également à une réforme constitutionnelle en 2011, consolidant la décentralisation et la gouvernance participative initiées sous Hassan II.

A l’international, le Maroc renforce sa position stratégique, notamment sur la question du Sahara. En 2007, le Royaume propose un Plan d’Autonomie pour les Provinces du Sud, soutenu par les deux tiers des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, ainsi que par de nombreux pays arabes et africains ayant ouvert des Consulats à Laâyoune et Dakhla. Sous le leadership de Mohammed VI, le Maroc diversifie ses partenariats et retrouve sa place au sein de l’Union Africaine en 2017, marquant son retour diplomatique triomphal sur la scène continentale.

Malgré les progrès accomplis, le Royaume fait toujours face à des défis socio-économiques majeurs. Cependant, les réformes royales témoignent d’une volonté continue d’améliorer les conditions de vie des citoyens. Le Maroc met aujourd’hui l’accent sur la création d’emplois, notamment pour les jeunes, et sur une gestion plus transparente et décentralisée des ressources publiques.

Le pays poursuit sa transformation, consolidant ses acquis tout en préservant ses valeurs culturelles et historiques. Si les défis persistent, les efforts constants du Royaume pour moderniser son économie, renforcer ses institutions démocratiques et maintenir la stabilité interne annoncent un avenir prometteur.

Du règne des Feu Mohammed V et Hassan II à celui de Mohammed VI, le Maroc a parcouru un long chemin, passant de la lutte pour l’indépendance à une ère de réformes et de modernisation. L’objectif reste le même : apporter des réponses concrètes aux attentes du peuple marocain.

En 2025, le Maroc se positionne plus que jamais comme un acteur clé de sa région, alliant tradition et modernité pour relever les défis du XXIe siècle, tout en consolidant son rôle de puissance stable et crédible en Afrique, dans le monde arabe et sur la scène internationale.

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