Crise climatique: L’ONU plaide pour l’accélération de la transition vers les énergies renouvelables

United Nations Building and the flags in Geneva Switzerland
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Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé, mardi 4 novembre 2025, à une accélération « majeure » du développement des énergies renouvelables et des mesures d’adaptation dans le cadre des efforts collectifs visant à lutter contre le réchauffement climatique.

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« Il faut une accélération majeure du développement des énergies renouvelables et des mesures d’adaptation, soutenue par une augmentation massive des financements destinés aux pays en développement », a souligné le chef de l’ONU à l’occasion de la publication du Rapport 2025 sur les émissions de gaz à effet de serre.

Ce rapport publié par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) relève que les engagements climatiques pris par les États ne changent presque rien à la trajectoire du réchauffement, notant qu’au rythme actuel des promesses de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le seuil de 1,5 °C sera très probablement franchi au cours de la prochaine décennie.

Dans ce cadre, le haut responsable onusien a indiqué que malgré les engagements pris, le monde « court toujours à l’effondrement climatique », ajoutant que la perspective d’un avenir vivable devient chaque jour plus incertaine.

Cette situation doit inciter à redoubler d’efforts et d’accélérer la cadence, a-t-il dit, soulignant que le premier objectif est toujours de maintenir le réchauffement à 1,5 degré d’ici à la fin du siècle.

Pour lui, il est question de tripler les énergies renouvelables et de doubler l’efficacité énergétique d’ici à 2030, tout en mettant en place des réseaux modernes et des systèmes de stockage à grande échelle.

« La révolution de l’énergie propre doit toucher tout le monde, partout », a insisté M. Guterres, en soulignant que les pays en développement se heurtent à des coûts d’investissement écrasants, tout en ne bénéficiant que d’une fraction de l’investissement mondial. Dans ce sens, il a plaidé pour un changement d’échelle dans le financement de l’action climatique, « afin que les coûts de financement baissent et que les prêts à des conditions concessionnelles se développent ».

« Les pays développés doivent montrer l’exemple en fournissant des financements prévisibles à un coût abordable, grâce à la réforme des banques multilatérales de développement, à des solutions efficaces en matière de gestion de la dette et à des outils qui puissent attirer des investissements privés à grande échelle », a-t-il recommandé.

A ses yeux, la COP30 prévue à partir du 10 novembre à Belém, au Brésil, doit être un tournant et « le moment où la communauté internationale présente un plan de riposte audacieux et crédible qui amène de l’ambition et de la volonté d’action là où elles font défaut » et qui puisse faire progresser la justice climatique pour tous.

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