Le Maroc possède un secteur des Industries culturelles et créatives (ICC) en pleine structuration dans les domaines du cinéma, de la musique, de l’édition, de la mode et du design, ainsi que pour des projets de formation et d’ingénierie culturelle, souligne le ministère français de la Culture.
Dans un article sous le titre « Le Maroc, un vivier artistique en plein essor » publié sur son portail, le ministère français de la Culture relève que le numérique joue un rôle croissant dans le Royaume, notamment avec l’émergence de studios et de plateformes locales, élargissant les opportunités dans les technologies immersives ou le jeu vidéo.
Ayant été à l’honneur de l’édition 2025 du festival du livre de Paris et du Forum national «Entreprendre dans la culture», le Maroc se distingue par une scène culturelle en plein développement, ajoute la même source, rappelant la visite en février dernier dans le Royaume de la ministre de la Culture, Rachida Dati «pour renforcer le partenariat entre les deux pays dans le secteur des ICC, notamment dans le domaine des jeux vidéo, avec la participation du Maroc à un programme de résidences francophones».
L’article rappelle également la visite à Rabat, en décembre 2024, d’une délégation de dix entreprises françaises à l’occasion de la deuxième édition du Forum marocain des industries culturelles et créatives. En retour, ajoute la même source, sept chefs d’entreprises étaient présents lors du Forum national Entreprendre pour la Culture organisé à Paris du 1er au 3 juillet.
L’article évoque par ailleurs sept initiatives représentatives de la vitalité et de la diversité du secteur culturel et artistique marocain, initiées par de jeunes entrepreneurs marocains, notamment l’agence d’architecture « Mala-Studio », dédiée à la sauvegarde du patrimoine de Fès, la coopérative « Anou » qui vise à valoriser le patrimoine vivant local et le studio de podcast « Les Bonnes Ondes », créé en 2020 à Casablanca et qui met en avant des récits engagés sur des thématiques sociales, culturelles et environnementales.
Parmi ces initiatives figurent également de « Fondation Tamayouz Cinéma » qui aide plus particulièrement les femmes productrices et réalisatrices, la première école d’animation du pays, la « Flow Motion School », l’agence « Ofoto » qui produit des expositions de photographies pour les galeries, musées et collectionneurs d’art et le projet « Mobdie », une box qui permet à la fois de faire découvrir les monuments historiques marocains tout en s’initiant aux nouvelles technologies.