Le cessez-le-feu au Liban est un « développement positif » qui doit être respecté pour préserver l’unité du pays (Nasser Bourita)

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a qualifié, mardi 3 décembre 2024 à Rabat, le cessez-le-feu au Liban de « développement positif » qui doit être respecté et consolidé pour préserver l’unité de ce pays et la sécurité de son territoire.

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L’annonce du cessez-le-feu au Liban est « un développement positif, mais il doit être respecté et consolidé pour créer les conditions nécessaires à la préservation de l’unité de ce pays et la sécurité de son territoire », a indiqué M. Bourita à l’occasion d’une conférence de presse conjointe avec son homologue djiboutien à l’issue de leurs entretiens.

Le Maroc se félicite de l’ensemble des efforts internationaux visant à instaurer le cessez-le-feu au Liban et à mettre fin aux attaques répétées contre le territoire et le peuple libanais, a ajouté le ministre.

M. Bourita a ainsi qualifié d' »importantes » les initiatives internationales visant à garantir la stabilité du Liban, formulant le vœux que le cessez-le-feu soit respecté après que « des violations aient malheureusement été constatées dans sa mise en œuvre par les parties ».

Le ministre a également formulé l’espoir que le cessez-le-feu puisse ouvrir la voie à la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations-Unies sur le sud du Liban, soulignant l’importance d’œuvrer au renforcement du rôle des institutions nationales libanaises afin de renforcer la sécurité et la sûreté du peuple libanais. « Le Royaume du Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, soutient l’intégrité territoriale du Liban et sa souveraineté sur son territoire », a souligné M. Bourita, affirmant que la stabilité du pays du Cèdre reste essentielle pour garantir son unité et renforcer la sécurité et la sûreté de son peuple.

A ce propos, M. Bourita a également insisté sur la nécessité de trouver une solution à la question palestinienne, en ce sens qu’il s’agit du « meilleur moyen pour garantir la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient ».

Et de conclure que le renforcement de la sécurité et de la stabilité dans la région « ne peut se faire qu’à travers la résolution de la question palestinienne dans le cadre de la solution des deux États et la création d’un État palestinien indépendant avec Al Qods-Est comme capitale, sur la base des frontières de 1967 ».

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