À quelques jours de l’avènement de l’Aid Al-Adha, le taux d’affluence sur l’achat des moutons demeure toujours timide par rapport aux années précédentes, à cause de la flambée des prix qui poussent les consommateurs à attendre des jours meilleurs avec l’espoir de voir les tarifs reculer.

- Publicité -

Lors de multiples visites de la MAP dans plusieurs zones de vente ouvertes aux consommateurs qui cherchent à acheter le mouton dans la région de Casablanca-Settat, il a été clairement constaté que les prix affichés dépassent largement le pouvoir d’achat d’une grande frange de la population.

Dans une déclaration à la MAP, Miloud Ghayour, un éleveur de la région de Beni Yekhlef (préfecture de Mohammedia), a affirmé que le prix du mouton a enregistré cette année une hausse remarquable qui avoisine les 1500 DH, par rapport au tarif habituel.

Selon lui, cette hausse est essentiellement due à la rareté des précipitations enregistrées lors des deux dernières années, ce qui a négativement impacté le nombre du bétail destiné à l’abattage.

Cet éleveur, qui a hérité ce métier de son père et qui exerce cette profession depuis deux décennies, a été contraint de réduire le nombre de son cheptel à 400 têtes au lieu de 600, soulignant que le prix est passé pour le même mouton de 4500 DH l’an passé à 6500 cette année.

Selon plusieurs témoignages, l’importation des moutons de l’Espagne était la seule solution pour pallier au manque enregistré au niveau du marché local, surtout s’ils sont vendus à des prix corrects adaptés au pouvoir d’achat de la population locale.

La région Casablanca-Settat, qui dispose de plusieurs fermes d’élevage, a enregistré à l’actuelle campagne agricole un léger recul au niveau des têtes de bétail destinées à l’abattage, et ce, à cause des changements climatiques et de la hausse des prix des matières premières entrant dans la fabrication des aliments composés pour le bétail à cause de la guerre en Ukraine.

Malgré tous les défis auxquels les éleveurs ont fait face, la région dispose de 2,2 millions de têtes de bétail.

Grace aux efforts déployés par tous les intervenants: professionnels, producteurs, services du ministère de tutelle, ONSA et vétérinaires du secteur privé, la région Casablanca-Settat dispose d’un cheptel en bonne santé.

 

avec MAP

- Publicité -

Laisser un commentaire

Please enter your comment!
Please enter your name here