22ème édition du Trophée Hassan II de Tbourida: Une consécration de l’attachement des Marocains aux chevaux et aux traditions équestres

Le Trophée Hassan II des arts équestres traditionnels (Tbourida), qui entame cette année sa vingt-deuxième édition, consacre l’intérêt porté aux traditions équestres et à leur héritage en tant que piliers de l’identité culturelle du Royaume.

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Cet événement, organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, met en lumière l’étendue de l’attachement des Marocains au cheval à travers le temps et qui se reflète sur le patrimoine traditionnel du Maroc.

Depuis sa création en 1999, le Prix Hassan II de Tbourida a contribué à la préservation des arts équestres traditionnels et à leur transmission à la nouvelle génération de cavalières et cavaliers.

Cette manifestation, qui se tient au Complexe Royal des Sports Equestres et Tbourida de Dar Es-Salam à Rabat du 5 au 11 juin, reflète également l’intérêt porté à l’élevage de chevaux en raison du lien culturel des Marocains avec le cheval et ses multiples usages (arts équestres traditionnels, activités quotidiennes dans les campagnes, courses hippiques et saut d’obstacles).

Le Trophée Hassan II est aussi l’occasion pour des dizaines de tribus de s’affronter afin de choisir la meilleure « Sorba » pour les représenter lors de ce rendez-vous annuel qui attire un large public d’amateurs de Tbourida.

L’intérêt pour le sport équestre traditionnel s’est accru ces dernières années, à travers notamment l’organisation de compétitions au niveau régional et national, pour choisir la meilleure « Sorba », le meilleur cavalier, le meilleur cheval et la meilleure tenue traditionnelle, pour favoriser la pratique de ce sport ancré dans la culture marocaine et qui fait partie des spécificités du Royaume et de son histoire ancienne.

Les compétitions équestres traditionnelles débutent par un passage de la « Sorba » menée par le « Moqqadem » pour saluer le public, avant de revenir à la ligne de départ pour s’élancer dans une belle course durant laquelle les cavaliers montrent leurs talents, dans le but de maîtriser leur monture et leur fusil.

Au signal donné par le « Moqaddam », généralement le plus âgé de la « Sorba », les cavaliers doivent appuyer sur la gâchette de leurs fusils, car le succès de la « Tbourida » dépend de la simultanéité des tirs.

Les « Sorbas » sont notées selon des critères fixés par les juges de la Fédération Royale Marocaine des Sports Equestres, et qui prennent en compte l’unité des mouvements des cavaliers, le rythme du galop, le mouvement des fusils, le timing du tir, la tenue traditionnelle et la selle.

Les cavaliers sont également notés sur le degré de coordination et de communication, la maîtrise du cheval, ainsi que l’allure générale du cavalier et de son cheval.

Les cavaliers tiennent à porter la tenue traditionnelle composée de la « Jellaba », du « Salham », du « turban », et des chaussures hautes et portent le poignard et le fusil orné de décorations et de gravures.

La selle, confectionnée par des artisans, est décorée par des dessins et des broderies reflétant le patrimoine marocain authentique, met en valeur la beauté du cheval et de son cavalier et montre sa position sociale au sein de sa tribu.

 

 

avec MAP

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