Voici en neuf points clés de la note d’information du Haut-Commissariat au Plan (HCP) publiée à l’occasion de la journée internationale des femmes qui est célébrée cette année sous le thème « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes » :
1. La détention d’un compte bancaire demeure marquée par un net écart entre les deux sexes : 71% des bancarisés âgés de 15 ans et plus sont des hommes et 29% des femmes
2. L’accès des femmes aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) s’est amélioré. Entre 2015 et 2020, la part des femmes, âgées de 5 ans et plus, possédant un téléphone mobile est passée de 92,2% à 94,9%.
3. Le programme mondial des Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030 accorde une place centrale à l’égalité entre les deux sexes, une thématique transversale présente au niveau des 17 ODD de l’Agenda 2030, et à laquelle est consacré le cinquième objectif dédié spécifiquement à l’égalité entre les sexes et à l’autonomisation des filles et des femmes.
4. Le Maroc est l’un des premiers pays qui ont présenté pour une deuxième fois, en l’espace de 5 ans, leurs rapports nationaux sur la mise en œuvre des ODD au Forum Politique Onusien de Haut Niveau pour le développement durable, et des rares pays qui ont élaboré de rapports régionaux sur les ODD.
5. L’usage des NTIC contribue à hauteur de 19% à la violence, sous toutes ses formes, à l’encontre des femmes.
6. Cette contribution s’élève à 34% pour les filles âgées de 15 à 19 ans et à 28% pour les femmes âgées de 20 à 24 ans.
7. Avec une prévalence de 14%, près de 1,5 million de femmes sont victimes de violence électronique aux moyens de courriels électroniques, d’appels téléphoniques, de SMS, etc.
8. Le risque d’être victime de ce type de violence est plus élevé parmi les citadines (16%), les jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans (29%), celles ayant un niveau d’enseignement supérieur (25%), les célibataires (30%) et les élèves et étudiantes (36%).
9. Cette forme de violence est dans 73% des cas le fait d’un homme inconnu. Le reste des cas de cyber-violence revient, à part égale de près de 4%, à des personnes ayant un lien avec la victime notamment le partenaire, un membre de la famille, un collègue de travail, une personne dans le cadre des études ou un(e) ami(e).
avec MAP