Me Tahar Mouafak a été élu tard dans la nuit de vendredi bâtonnier du Barreau du Grand Casablanca avec une écrasante majorité de voix.
Le rideau vient de tomber sur le processus des élections au Barreau du Grand Casablanca. Ce vendredi 18 décembre, tard dans la nuit, l’avocat Tahar Mouafak a été élu bâtonnier du Barreau de Casablanca avec une écrasante majorité de voix à l’issue du second tour qui l’a opposé à Me Abdelfattah El Ouadghiri Idrissi.
Les avocats casablancais ont choisi Me Mouafak comme futur bâtonnier pour les trois prochaines années, à l’issue d’une élection à deux tours. Déjà au premier tour, Me Tahar Mouafak est arrivé en tête avec plus de 1050 voix contre 467 pour Me El Ouadghiri.
Suite aux élections ordinales du barreau de Casablanca, dont les résultats du 1er tour ont été dévoilés dans la soirée de jeudi 17 décembre, Mouafak vient d’être officiellement élu bâtonnier pour le prochain mandat.
Me Mouafak a en effet remporté l’élection au bâtonnat de Casablanca face à Me El Ouadghiri par 1963 voix contre 957 voix. Un résultat qui lui permettra de succéder à Me Hassan Birouine le 1er janvier prochain.
Engagé pour la 8è fois dans la course au bâtonnat, Mouafak a élaboré un plan d’action afin de fournir aux robes noires les meilleures conditions pour l’exercice de leur métier.
Les avocats casablancais se sont mobilisés plus qu’à leur habitude les 17 et 18 décembre pour élire leurs représentant. En effet, sur les 4196 professionnels inscrits, 3041ont voté au second tour, soit 72,74 % contre 60 % lors des précédentes élections.
Notons que 7 avocats étaient en lice pour le poste de bâtonnier. Après ce stade, les avocats vont élire un conseil de 23 membres.
Qu’attendent les avocats du nouveau bâtonnier ? « Les actes comptent beaucoup », lance un avocat. « On espère que le nouveau Conseil prenne soin de nos besoins sociaux comme la retraite et l’assurance maladie », dit-il.
En tout état de cause, les élections du Barreau de Casablanca, le plus grand au Maroc en nombre, s’annoncent d’une grande importance. Le nouveau conseil aura la lourde charge de trouver des solutions aux problèmes qui inquiètent les avocats, notamment, les questions d’ordre fiscal, les difficultés liées à l’exercice de la profession, la question de la formation ainsi que la situation des avocats stagiaires.
Naîma Cherii
