Sahara-Guergarate : Ce que n’a pas fait le Maroc / Ce que n’a pas fait l’Algérie

Depuis l’intervention du Maroc à Guergarate, ce 13 novembre 2020, les faits se sont bousculés dans et autour de cette zone-tampon.

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Et le dossier du Sahara connaît de nouveaux développements.

Un tournant ?

Certes. Mais avant toute projection, un examen de l’état des lieux est nécessaire…

Qu’a fait et n’a pas fait le Maroc ?

Et qu’a fait et n’a pas fait l’Algérie ?

Quant au Polisario, la bonne question le concernant est: que pourrait-il faire, après avoir annoncé officiellement la fin du cessez-le feu que prévoyait l’accord de 1991 signé sous l’égide de l’ONU ?   

Dans la nuit du jeudi 12 novembre au vendredi 13 novembre 2020, le Maroc prenait le contrôle du passage transfrontalier de Guergarate et y rouvrait la circulation, bloquée depuis 3 semaines par le Polisario. 

Au matin du vendredi, tombait un communiqué du département marocain des Affaires étrangères, annonçant qu’«après s’être astreint à la plus grande retenue, face aux provocations graves et inacceptables auxquelles se sont adonnées les milices du Polisario dans la zone-tampon de Guergarate au Sahara marocain, le Royaume du Maroc n’a eu d’autre choix que d’assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements et restaurer la libre circulation civile et commerciale». Et de poursuivre l’explication des raisons de cette intervention. «Le Polisario et ses milices qui se sont introduits dans la zone, depuis le 21 octobre 2020, y ont mené des actes de banditisme, bloqué la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier et harcelé continuellement les observateurs militaires de la Minurso». Le communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger ajoute que ces «agissements documentés, constituent de véritables actes prémédités de déstabilisation, qui altèrent le statut de la zone, violent les accords militaires, représentent une menace réelle à la pérennité du cessez-le-feu et sapent les chances de toute relance du processus politique souhaitée par la Communauté internationale».

L’opération militaire, exécutée par les Forces Armées Royales (FAR) sans effusion de sang, est expliquée dans un second communiqué diffusé par les FAR ce même matin du vendredi 13 novembre. «Cette opération non offensive et sans aucune intention belliqueuse se déroule selon des règles d’engagement claires, prescrivant d’éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l’usage des armes qu’en cas de légitime défense», informe l’Etat-Major Général des Forces Armées Royales, ajoutant que «suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées, par des miliciens armés du Polisario, de l’axe routier traversant la zone tampon de Guergarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie ; et l’interdiction du droit de passage»,  les Forces Armées Royales ont procédé à «la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe».

Le point de passage de Guergarate et le corridor des 5 kilomètres entre le Maroc et la Mauritanie (qu’empruntent chaque jour quelque 150 camions de transport), débloqués et sécurisés par les Forces Armées Royales, le Polisario n’a eu d’autre choix que de se retirer, après avoir brûlé les camps qu’il avait illégalement installés dans cette zone-tampon où il avait interdit toute circulation depuis 3 semaines. 

L’intervention du Maroc, une surprise ?

Le Maroc a-t-il agi par surprise ? S’il est bien évident que l’opération, en elle-même, devait se préparer et s’exécuter dans le plus grand secret (afin que l’intervention reste bien ce que le Maroc voulait qu’elle soit: «une opération non offensive et sans aucune intention belliqueuse»), l’intention du Maroc de réagir aux provocations du Polisario, elle, a été largement évoquée. 

Elle l’a été, dans le Discours Royal du 7 novembre dernier, prononcé à l’occasion de la commémoration de la Marche Verte. Le Souverain avait clairement dit: «Nous réitérons notre rejet catégorique des agissements inacceptables par lesquels on cherche à entraver la fluidité du trafic entre le Maroc et la Mauritanie, à altérer le statut juridique et historique qui prévaut à l’Est du mur de sécurité…». Puis il avait prévenu: «Le Maroc, fidèle à lui-même, ne se départira pas du bon sens et de la sagesse dont il a coutume. En revanche, c’est avec la dernière vigueur et la plus grande fermeté qu’il s’opposera aux abus cherchant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de ses Provinces du Sud». 

L’intention du Maroc de réagir a été également évoquée dans les échanges qu’a eus le Maroc avec le Secrétaire Général de l’ONU. Notamment la lettre adressée par le Roi à Antonio Guterres, après l’intrusion du Polisario à Guergarate le 21 octobre  (2020), dans laquelle le Souverain écrivait: «le statu quo ne peut plus se prolonger». 

De même que dans les alertes adressées par Rabat aux «Hauts responsables onusiens, au Conseil de Sécurité, à la Minurso et à plusieurs Etats voisins», comme l’a rappelé le ministère des Affaires Etrangères.

Autant de mises en gardes auxquelles le Polisario répondait par la multiplication de ses provocations, gardant le poste frontière de Guergarate fermé, entamant la destruction de la route qui y mène, harcelant la Minurso et jetant des pierres sur son hélicoptère de survol de la zone… Et, par-dessus-tout, narguant le Maroc et ses Forces Armées Royales qui avaient pour ordre de ne riposter en aucun cas.

Ce que le Maroc n’a pas fait

Il était clair que le Maroc ne pouvait rester éternellement impassible devant ces provocations qui allaient crescendo.

Etat, comme opinion publique, se forçaient à la retenue. 

S’il ne tenait qu’aux citoyens marocains qui fulminaient de voir quelques dizaines de miliciens du Polisario plastronner à Guergarate, imposer leur loi et mettre ainsi à l’épreuve la patience du Maroc, les voies diplomatiques et le respect des instances internationales seraient vite abandonnés. Et c’est aux méthodes turques, ou russes qu’ils conseillaient de recourir pour en finir avec le Polisario et ses provocations.

Bien évidemment, le Maroc qui a un Roi légaliste (et même très sourcilleux sur l’application de la loi, confient ses collaborateurs), ne s’est pas engagé sur cette voie.

Puissance régionale en mesure de relever tous les défis militaires, d’anéantir la puissance de feu du Polisario, de choisir la solution de la terre brûlée et de mettre à feu et à sang toute la région, le Maroc de Mohammed VI continue d’opter pour la sagesse… Quand ce ne sont pas les exemples de sagesse qu’offre l’actualité de la planète aujourd’hui.

Il suffit de jeter un œil du côté de la Turquie, qui bombarde et pourchasse les Kurdes jusque dans le territoire syrien, les tuant sans hésitation, ou les jetant sur les routes de l’exode… Ou, du côté de la Russie qui, n’ayant rien fait pour empêcher les sanglants affrontements entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, a imposé il y a quelques jours un traité de paix dont le résultat est de chasser de chez eux les Arméniens du Haut Karabakh pour les jeter à leur tour sur les routes de l’exode… Ou bien, du côté de l’Inde et du Pakistan qui, en se disputant le Cachemire, recourent aux armes, leurs affrontements aux frontières ayant fait au cours de cette seule semaine 13 morts et plusieurs blessés… Ou encore, du côté de l’Ethiopie, où des milliers d’Éthiopiens de la région Nord dissidente de Tigré, combattus, fuient vers le Soudan. Ou enfin (et la liste est loin d’être exhaustive), du côté de la «très démocratique» cheffe du gouvernement birman, Aung San Suu Kyi, que la communauté internationale adule, mais qui n’a pas bronché devant le génocide de centaines de milliers de Rohingyas… 

Le Maroc n’a pas fait comme la Turquie, ni comme la Russie et l’Azerbaïdjan, ni comme l’Inde et le Pakistan, ni comme l’Ethiopie, ni comme la Birmanie, ni comme bien d’autres qui n’ont pas hésité à massacrer leurs minorités, ou leurs séparatistes… 

Même dans cette intervention de Gurgarate, pas une seule goutte de sang n’a été versée.

Le Maroc a choisi de porter le dossier de ses territoires sous colonisation espagnole devant l’ONU (depuis 1958) et de porter sa croix, en ce qui concerne son Sahara, depuis près d’un demi-siècle.  

On a souvent entendu des citoyens marocains dire: «pourquoi y a-t-il autant de bruit autour des séparatistes du Polisario, alors que partout ailleurs dans le monde, de vraies minorités et de vrais Mouvements d’indépendance subissent génocide et exil dans une quasi-indifférence?». 

La réponse est simple. Aucune minorité, ni aucun Mouvement de libération nationale dans le monde n’a bénéficié d’un soutien –à la fois financier, militaire et diplomatique- aussi acharné et constant (un demi-siècle !), que celui apporté par le Pouvoir algérien aux séparatistes du Polisario. 

La conclusion que les Marocains en tirent est que le Pouvoir algérien ne se bat pas pour le Polisario, il se bat pour lui-même. Tous ceux qui ont dominé l’Algérie, ces 45 dernières années, l’ont fait au nom du Sahara. Une cause qui n’est pourtant pas, en principe, celle de l’Algérie, ne cessent de répéter les déçus du «non-Maghreb».

Ce que l’Algérie n’a pas fait

Dans cet épisode de Guergarate, l’Algérie aurait pu jouer un autre rôle. Il était en son pouvoir d’empêcher les milices armées du Polisario de s’installer dans la zone-tampon et de violer ainsi l’accord de cessez-le feu de 1991… 

Car c’est bien le Polisario qui, le premier, a violé cet accord de 1991. Sa seule présence dans une zone-tampon dont il avait co-signé le statut, sous l’égide de l’ONU, est une violation. Son non-respect de la mission onusienne censée garantir la neutralité de cet espace territorial est une violation. Son blocage de la circulation des personnes, véhicules et marchandises, est une violation. Son mépris à l’égard des appels du Secrétaire Général de l’ONU et des Résolutions du Conseil de Sécurité (dont la dernière, la Résolution 2440), concernant Guergarate, est une violation…  

Mais en Algérie, le Pouvoir, la classe politique et les médias, étaient restés muets sur ces violations. Par contre, dès lors que le Maroc a décidé de rétablir la légalité dans cette zone, en délogeant les milices qui s’y comportaient en bandits des grands chemins et en y restaurant la libre circulation, tous les muets ont retrouvé la parole. Et des tombereaux d’anathèmes et critiques, voire menaces contre le Maroc, ont déferlé.

Avec des frontières à surveiller pour cause d’instabilité, à l’Est du côté de la Libye ; et au Sud du côté du Mali ; le pouvoir algérien a-t-il intérêt à encourager l’ouverture d’un autre front d’instabilité à l’Ouest du côté du Sahara marocain ?

La logique voudrait que l’Algérie s’épargne tout supplément de complications, elle qui est déjà en butte à d’inextricables problèmes. Des problèmes politiques, avec le difficile solde de tout compte de l’ère Bouteflika, une transition chahutée et la contestation du «Hirak» (interrompue par la pandémie Covid-19, mais qui couve encore…). Et des problèmes économiques, avec la fonte des recettes des hydrocarbures sur lesquelles repose l’économie algérienne (à hauteur de 90%).

Mais un autre aspect de la situation interne  en Algérie explique les choix actuels de ce pays. La rivalité entre le Président Tebboune et le Général Saïd Chengriha, Chef d’Etat-major de l’Armée, est un secret de Polichinelle. Or, le Président Tebboune, trahi par sa santé, est hospitalisé en Allemagne pour infection à la Covid-19 et ses complications… Son absence profite au Général Chengriha, dont l’ambition depuis le décès du général Gaïd Salah, est d’avoir -à son tour- les pleins pouvoirs sur l’armée et sur l’Algérie.

Le Général Chengriha qui, selon ses propres termes, considère le Maroc comme «un ennemi» et qui a eu à encadrer le Polisario, lorsqu’il était chargé de la sécurisation de la région de Tindouf, incarne aujourd’hui le Pouvoir algérien. Et, au vu de l’état dans lequel se trouve actuellement la situation politique algérienne, il a les coudées franches et entend bien le faire savoir, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays… Notamment, le faire savoir au Maroc.

Ce qui explique les sorties médiatiques aux connotations martiales qu’il a multipliées ces derniers jours. Ainsi que les discours de mobilisation adressés à son armée, où la presse algérienne elle-même n’a vu qu’allusions et menaces en direction du Maroc.

L’intention et le propos du Général Chengriha sont ainsi jugés «clairs» lorsqu’il déclare que «l’Algérie est le pays le plus puissant dans la région, le plus puissant (…) avec toutes ses institutions et avec son Armée nationale populaire». 

Et lorsqu’il lance à son armée, toutes composantes réunies: «Aujourd’hui, je compte sur tout le monde, chacun dans son poste, du simple soldat au plus haut gradé, pour une mission noble, celle de la défense de nos frontières contre le terrorisme, contre les trafiquants et même contre un ennemi classique», la presse algérienne explique que par «ennemi classique», le Général «le chef d’état-major de l’ANP entend l’armée régulière marocaine appuyée par les alliés du Makhzen qui ont soutenu l’usage de la force contre les Sahraouis dans la zone-tampon» (Algérie Patriotique du 15 novembre 2020).

Enfin, lorsque le ministère algérien de la Défense diffuse la vidéo d’un reportage («Sauf, la terre d’Algérie») réalisé par la Direction de l’information de l’ANP, exhibant la puissance de feu de l’armée algérienne et dévoilant, pour la première fois, le missile balistique Iskander E, acheté à la Russie en 2017 mais jamais montré, c’est encore la presse algérienne qui commente: «Beaucoup affirment que cette vidéo est une réponse du chef d’état- major de l’ANP, Saïd Chanegriha, adressée au Maroc» (Observ’Algérie du 15 novembre 2020).

Cette montée au créneau du Général Chengriha éclipse totalement le communiqué officiel, au ton relativement mesuré, où l’Algérie «appelle les deux parties, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, à faire preuve d’un sens de responsabilité et de retenue, et au respect, dans son intégralité, de l’Accord militaire N1, signé entre elles et l’ONU».

Alger aurait pu s’en tenir à cet appel et, parce que Guergarate est une zone-tampon et que l’Algérie se dit attachée à la légalité internationale, entreprendre de le faire respecter par le Polisario sur lequel elle a tout pouvoir. 

Cela n’a pas été le choix du Général Chengriha, ni de la classe politique laquelle s’est rangée, unanime, derrière le Chef d’Etat-major de l’Armée… Au grand bonheur du Polisario qui retrouve, chez son mentor, un soutien quelque peu mis à mal par les soubresauts politiques et financiers qui ont poussé ce fidèle parrain à reléguer les problèmes de Tindouf et Rabbouni au second plan.

Et maintenant, le Polisario… ?

Au Maroc, les déclarations guerrières du Général Chengriha n’impressionnent pas. Lors d’une discussion à ce sujet, un responsable politique a lancé, en haussant les épaules: «il faut que quelqu’un dise au Général Chengriha que s’il a un missile et toute une panoplie d’armes lourdes, le Maroc a deux satellites qui les surveillent. Avant même qu’il puisse s’en servir, le Maroc en aura été informé et aura préparé la riposte. Quant au Polisario, ses menaces de guerre prêtent à rire. On n’a pas peur de l’Algérie et il faudrait qu’on ait peur du Polisario ?! C’est insensé. Il accumule les défaites. Tout ce qu’il peut faire, c’est tenter de harceler. Et ça, le Maroc y est prêt et saura répondre à toute provocation par les moyens adéquats».

Au sommet de l’Etat, le ton est sage mais ferme. Lors d’un entretien téléphonique qu’il a eu avec le Secrétaire Général de l’ONU, lundi 16 novembre (2020), SM Mohammed VI a assuré M. Antonio Guterres de l’attachement du Maroc au cessez-le-feu, mais, est-il précisé dans un communiqué qui rend compte de l’entretien, le Souverain a dit au responsable onusien qu’«avec la même force, le Maroc demeure fermement déterminé à réagir, avec la plus grande sévérité et dans le cadre de la légitime défense, contre toute menace à sa sécurité et à la quiétude de ses citoyens».

A l’inverse, le Polisario a officiellement renoncé au cessez-le-feu. Son chef de file, Brahim Ghali, l’a annoncé officiellement samedi 14 novembre. Sa stratégie a échoué. Il a occupé Guergarate juste avant la réunion du Conseil de Sécurité qui devait adopter la Résolution annuelle sur le Sahara, attendant que le Maroc, dont il savait qu’il n’accepterait pas cette violation de la zone-tampon, réagisse et se mette à dos les instances onusiennes (Secrétariat Général et Conseil de Sécurité). Il a multiplié les provocations dans ce sens. La réaction du Maroc l’a pris à revers. C’est le Maroc qui a pris à témoin les instances onusiennes des agissements illégaux du Polisario et prévenu toutes les parties qui devaient l’être… Avant de décider d’intervenir et de mener une opération qui a reçu un soutien international des plus impressionnants.  

Cet échec, ajouté à tous les échecs diplomatiques qu’il enregistre depuis plusieurs mois (16 pays ont ouvert une représentation consulaire au Sahara marocain. 164 pays ont retiré au Polisario leur reconnaissance), ajouté aussi aux dissensions qui le déchirent, comme en témoignent les manifestations qui se relaient à Tindouf  depuis 3 ans, l’ont poussé à faire ce choix hasardeux: celui de la guerre. Même si, à moins d’une implication directe de l’Algérie, il ne peut en livrer aucune.

Sa seule planche de salut serait la nomination d’un nouvel Envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU au Sahara et la reprise des pourparlers.

D’où, après avoir dédaigné le Secrétaire Général de l’ONU et ses appels concernant Guergarate, il se reprend et lui écrit pour lui demander de nommer rapidement un Envoyé spécial qui succèderait Horst Kohler dans l’organisation de tables rondes. 

En attendant, l’autre arme dont il use et abuse, lui et les médias algériens rompus à cet exercice quand il s’agit du Maroc, c’est la désinformation, le mensonge, «l’infox»  et les fake news.  

Même la très officielle APS s’y est mise, recadrée, elle et les autres, par l’Agence MAP qui a dû créer tout un service pour démentir ou corriger les fausses informations, tant elles sont nombreuses.

Les correspondants sur place à Guergarate, eux, témoignent d’un calme au poste frontière qu’ils accompagnent de reportages quotidiens.

La libre circulation rétablie, les flux ont repris dans les deux sens, Maroc-Mauritanie et Mauritanie-Maroc, à la joie de tous ceux qui pratiquent ce passage, dont dépend l’économie de plusieurs pays d’Afrique ; et qui est la voie terrestre qui relie l’Afrique à l’Europe et l’Europe à l’Afrique.

Bahia Amrani

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