Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) a tenu des consultations à huis-clos sur le dossier du Sahara.
Les membres du Conseil ont réaffirmé, à cette occasion, leur plein soutien au processus politique mené sous les auspices exclusifs des Nations-Unies depuis 2007.
Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont également réitéré leur appui au processus des tables rondes avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Polisario. Ils ont, de même, souligné que la reprise du processus des tables rondes devra se faire sur la base des progrès réalisés par l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU, Horst Köhler.
Lors de ces consultations à huis-clos, plusieurs pays membres du Conseil de sécurité, ont soutenu l’initiative marocaine d’autonomie, dont le sérieux et la crédibilité ont été consacrés dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis sa présentation en 2007. Par ailleurs, le calme régnant au Sahara, comme en a attesté le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres dans son dernier rapport présenté au Conseil de sécurité, début octobre 2020, a été salué lors de cette réunion.
Durant ces consultations, tenues mercredi 14 octobre 2020, les membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies ont, par ailleurs, exprimé leur grande préoccupation quant aux milliers de violations gravissimes par le polisario du cessez-le-feu, des accords militaires et des résolutions du Conseil de sécurité, telles que répertoriées en détails dans le dernier rapport de Guterres. Les membres du Conseil se sont aussi félicités du rôle de la Minurso dans la supervision du cessez-le-feu, qui constitue son mandat principal, tel que souligné par le Secrétaire général dans son rapport. Les membres du Conseil se sont aussi félicités du rôle de la Minurso dans la supervision du cessez-le-feu, qui constitue son mandat principal.
En outre, plusieurs délégations ont déploré la situation lamentable prévalant dans les camps de Tindouf, en Algérie, où les populations séquestrées subissent les pires exactions et violations de leurs droits par le Polisario, au vu et au su, et avec la connivence des autorités du pays hôte, l’Algérie, qui a illégalement démissionné de ses responsabilités de protection de ces populations, ce que le Secrétaire général de l’ONU et les organes onusiens des droits de l’Homme ont fermement dénoncé dans plusieurs de leurs rapports.
L’adoption d’une nouvelle résolution sur la question du Sahara, qui devrait renouveler le mandat de la Minurso pour 12 mois supplémentaires, est prévue fin octobre 2020.