La Société d’Aménagement et de Développement de Mazagan (SADEM), filiale du Groupe Office Cherifien des Phosphates (OCP), a engagé le Pôle Urbain de Mazagan (PUMA, El Jadida) dans une démarche volontariste pour décrocher le “World leadership” de la certification australienne “Green Star”.
Lancé en 2003 par le “Green Building Council of Australia” (GBCA), ce label concerne actuellement plus de 2.350 projets d’urbanisation certifiés ou en cours de certification dans le monde, indique un communiqué du Groupe OCP.
Cinq critères de sélection
Le Green Star porte sur 5 critères majeurs à savoir, la réduction de l’impact du changement climatique, l’amélioration de la qualité de vie et de la santé, la restauration et protection de l’écosystème et de la biodiversité, la résilience des bâtiments et des aménagements ainsi que la contribution à la transformation du marché et à une économie durable. Le label porte également sur 4 niveaux de certification qui commence en amont de l’implémentation du projet, dès les phases du design.
A la suite d’une première évaluation menée par le GBCA, une association industrielle à but non lucratif, et la SADEM, il a été communément décidé que “le PUMA est potentiellement éligible à viser le World leadership 6 stars, qui représente le plus haut niveau de performance de la certification Green Star”, précise la même source.
Un rapport de contexte local a également été élaboré en concertation avec des experts marocains du secteur public et privé. A la lumière de leur expérience professionnelle, ils ont apporté lors d’une série de workshops, des adaptations aux différents crédits et thématiques abordés par la certification, afin de mieux les appréhender dans le cadre juridique marocain.
Il s’agit notamment de l’ensemble des législations, normes et politiques qui régissent le développement des projets de pôles urbains dans le pays. Ce rapport de contexte local constitue le tableau de bord et une référence pour tous les projets d’aménagement au Maroc, désireux d’être certifiés “Green Star Communities”.
La SADEM n’a cessé de prôner, dès la conception du PUMA en 2013, un modèle de ville inclusive, durable et résiliente. En ces temps de vulnérabilité des villes face à la crise sanitaire du nouveau coronavirus, la “résilience” est, plus que jamais, la notion la plus prolifique pour penser cette nouvelle ville et toutes les villes de demain.