Pêche poulpière : L’exploitation passe à 22.000 tonne

La décision est tombée le 26 décembre dernier. La campagne hivernale de pêche au poulpe, qui devait démarrer le 15 décembre 2019, a été lancée le mercredi 1er janvier dans la zone maritime située entre Sidi L’Ghazi et Cap Blanc.

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Elle devra se poursuivre  jusqu’au 15avril 2020. Le feu vert a été donné par l’Institut national de la recherche halieutique (INRH), sur la base de l’état des stocks dans les pêcheries concernées par cette espèce.

La période fixée pour cette nouvelle campagne de pêche pourra toutefois subir des changements pour tenir compte de l’évolution des indicateurs biologiques des pêcheries des céphalopodes, a précisé le ministère dans sa décision.

Le report de la pêche au poulpe a eu un impact positif qui s’est traduit par l’augmentation de la part globale qui est passée de 18.000 tonnes au cours de la dernière campagne, à 22.000 tonnes lors de cette nouvelle saison, a précisé une source de la délégation de la pêche maritime à Dakhla.

Celle-ci rappelle à cet égard l’amélioration sensible de l’indice de biomasse du stock de poulpe par rapport aux saisons précédentes. Pour cette nouvelle campagne, les trois segments de pêche devront ainsi se partager un quota global de 22.000 tonnes de poulpe dans la zone aménagée. Ce quota est réparti entre trois segments: hauturier (13.860 tonnes), côtier (2.420 tonnes) et artisanal de Dakhla (5.720 tonnes).

En dehors de ce quota global, un quota de 2.000 tonnes est accordé à la zone de Aftissat, Boujdour centre et Sidi l’Ghazi au titre de cette saison de pêche, est-il indiqué au département de la Pêche maritime.

Dans son article 23, la décision n° 15/19 fixant les conditions de la reprise de la pêche au poulpe pour cette période hivernale a interdit l’utilisation du chalut de fond à grande ouverture verticale «GOV» dont la taille des éléments constitutifs du bourrelet, en l’occurrence les rondelles de caoutchouc, qui dépassent 160 mm. L’introduction de tous nouveaux gréements, modifications ou amélioration aux chaluts classiques ne peut se faire, selon la décision, qu’après avis et accords préalables de l’administration, est-il précisé dans cette même décision relative à la reprise de l’activité de pêche aux céphalopodes.

Notons que cette campagne hivernale a repris sur fond de polémique. En effet, des sources professionnelles montent au créneau et déplorent xxxxx-de nouveau- un braconnage avéré du poulpe pendant la période d’arrêt d’activité. Selon les mêmes sources, l’activité n’a pas cessé pendant le dernier arrêt de l’activité.

Des pêcheurs-marins à Jebha, pour ne citer qu’eux, ont diffusé, fin décembre dernier, sur leur page facebook- une vidéo montrant des chalutiers en train de s’adonner à leur activité clandestine pendant la période de repos biologique, sans être inquiétés. «Les ressources continuent d’être surexploitées pendant l’arrêt d’activité. Plusieurs associations ont d’ailleurs déjà interpellé les responsables du secteur – à travers plusieurs courriers- pour attirer leur attention sur le problème en renforçant le contrôle pendant la période d’arrêt d’activité», déclare à Le Reporter Mehdi Bazi, président des pêcheurs côtiers à Jebha. Mais, dit-il, à ce jour, on n’a pas encore réagi aux courriers de ces associations qui s’activent dans le nord.

 

 

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