L’Iran a tiré des missiles sur des bases abritant des soldats américains en Irak, une riposte à l’assassinat par Washington de son puissant général, Qassem Soleimani, qui ne fait qu’aggraver le risque d’une déflagration.
Au total, en l’espace d’une demi-heure, 22 missiles se sont abattus sur deux bases irakiennes, Aïn al-Assad (ouest) et Erbil (nord) où sont installés des soldats étrangers –en majorité des Américains–, a annoncé l’armée irakienne, à l’heure exacte où un tir de drone américain tuait le général à Bagdad cinq jours plus tôt.
Ces raids, qui selon l’armée irakienne n’ont pas fait de victime dans ses rangs, est la première réponse de Téhéran à l’assassinat de l’architecte de sa stratégie au Moyen-Orient. Ils font redouter une escalade régionale ou un conflit ouvert, même si dirigeants américain et iranien ont rapidement semblé vouloir calmer le jeu.