Le tribunal de Tokyo a annoncé mardi qu’il acceptait la mise en liberté sous caution de Carlos Ghosn, mais le procureur a aussitôt fait appel pour que soit maintenu en détention l’ancien PDG des constructeurs automobiles Nissan et Renault.
Un deuxième juge va examiner cet appel et son avis devrait être rendu rapidement.
Cependant, compte tenu de l’horaire des banques (fermées à 15H00 locales, 06H00 GMT), « même si la libération est confirmée en appel, on ne pourra pas rassembler l’argent de la caution aujourd’hui », ce qui reporte son éventuelle libération à mercredi, a précisé aux médias son avocat, Junichiro Hironaka.
Le montant de la caution a été fixé à un milliard de yens (8 millions d’euros).
En théorie, le bureau du procureur a encore la possibilité de l’arrêter à nouveau sur d’autres chefs d’accusation.