Recensement des populations de Tindouf: Le Maroc dénonce la dérobade de l’Algérie

Camps de Tindouf

La persistance de l’Algérie dans son refus d’enregistrer les populations vivant dans les camps de Tindouf, en conditionnant le recensement de ces populations et le règlement global du différend régional sur le Sahara, constitue une violation des règles statutaires et juridiques du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR). 

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C’est ce qu’a souligné, jeudi 20 septembre 2018  à Genève, l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations-Unies, Omar Zniber. Cet entêtement algérien à refuser le recensement des populations de Tindouf représente également un défi au consensus international sur la nécessité de distinguer les dimensions humanitaire et politique, a relevé Zniber qui intervenait dans le cadre de la 73ème Session du Comité Permanent du HCR.

L’anormale situation de Tindouf 

Il a rappelé, dans ce sens, que la situation des populations des camps de Tindouf a été qualifiée par le Bureau de l’inspecteur Général du HCR, dans son rapport d’enquête, publié en Mai 2005 de « situation anormale et unique dans les annales du HCR des Nations unies » , et que l’une des principales recommandations de ce rapport a trait à l’enregistrement de cette population.  L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations-Unies, a fait constater en outre que   la question du détournement de l’aide humanitaire dans les camps de Tindouf a fait l’objet de plusieurs rapports d’ONG et d’Organismes Internationaux, en plus du rapport de l’Office Européen de Lutte Anti-Fraude (OLAF). Omar Zniber a insisté, de même, sur le fait que les principaux constats de ces rapports ont trait à la surestimation de la population des camps de Tindouf, l’absence de recensement et le lien organique entre l’enregistrement et l’évaluation des besoins réels de ces populations.

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