Présidence de la CGEM: On n’avait jamais vu ça!

Après des années, la CGEM a renoué avec une bonne vieille habitude, relative à l’élection de sa présidence, avec des candidats différents qui mènent, chacun de son côté et selon ses moyens, une campagne électorale… Et qui dit campagne, dit bien sûr polémique et rude bataille. Car il y va, en fin de compte, d’un prestigieux siège à la tête d’une institution encore plus prestigieuse.

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Pour cette année, ces élections ont mis face à face (bien que le vrai face à face ait été rejeté par l’un des candidats), deux binômes qui n’avaient pas au départ les mêmes chances, mais qui se sont avérés durs à cuire.

D’un côté il y avait le tandem Hakim Marrakchi et Assia Benhida qui agissait sous le slogan «Libérer l’entreprise»; et de l’autre le duo Salaheddine Mezouar et Faïçal Mekouar agissant sous le signe «Un élan pour tous», pour une «vraie» course à la présidence, menée d’ailleurs avec beaucoup de conviction de part et d’autre, mais aussi avec beaucoup d’arguments, de résolutions, de solutions et de mesures, soit un programme bien construit qui vise à donner un nouvel élan à l’entreprise marocaine, notamment la petite et la très petite.

Des «road show» marathoniens, plusieurs rencontres avec les entrepreneurs à travers le pays, une guerre de communiqués, une «guéguerre» de mots et de critiques et une polémique, inhérente d’ailleurs à toute campagne électorale, mais un seul objectif: réussir le challenge, convaincre, autant que faire se peut et décrocher le siège de président de la CGEM. Les candidats ont mené leurs campagnes avec comme cheval de bataille un intérêt particulier porté aux PME, dont chacun à sa manière fait une priorité. Choses que les entrepreneurs voient d’un bon œil, augmentant les chances de l’un et de l’autre candidats. Cependant, beaucoup de ces entrepreneurs, de différentes régions, ont été sceptiques quant à la concrétisation d’un bon nombre de mesures proposées par les candidats, compte tenu du fait que la CGEM demeure, ou est devenue, le fief  des grands groupes où seul l’intérêt de ceux-ci prédomine.

Etablir donc l’équilibre et revenir à une «CGEM» ouverte à tous et où tout le monde s’y trouve, une «CGEM» à laquelle grands et petits s’identifient, une «CGEM» qui serait la «Maison de tous», c’est aussi l’un des principaux défis auxquels l’un ou l’autre candidat doit faire face, une fois président…

Enfin, maintenant qu’il est bel et bien président… Une présidence qu’il a fallu galérer pour y parvenir. Et voici comment ça s’est passé…

Tout avait commencé par la présentation du programme de chacun des binômes en lice, pour cette course à la présidence de la CGEM. Des programmes où, selon les candidats, tout a été mis pour réussir à faire de la Confédération un vecteur de force et un fédérateur de dynamisme et des synergies, aujourd’hui nécessaire pour aller de l’avant et être représentatif du secteur productif, tout en allant de pair avec le nouveau modèle de développement dans lequel l’ensembles des composantes de la société sont appelées à adhérer, voire à adopter…

Hamid Dades

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