Un deuxième phosphatier affrété par l’OCP aurait été saisi au canal du Panama

L’Office Chérifien des Phosphates (OCP) et Phosboucraa soulignent, dans une déclaration à propos de l’audience en Afrique du Sud, que les allégations des requérants, au-delà d’être non-fondées, sont une tentative déplacée et inappropriée de contourner le processus politique international reconnu présentement en cours et activement mené par le Conseil de Sécurité des Nations Unies.

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Voici le texte de la déclaration de l’OCP :

« L’audience concernant l’action unilatérale entreprise par les requérants à Port Elizabeth a eu lieu aujourd’hui, 18 mai 2017. OCP et Phosboucraa ont soumis à la cour que les allégations des requérants, au-delà d’être non-fondées, sont une tentative déplacée et inappropriée des requérants de contourner le processus politique international reconnu présentement en cours et activement mené par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. A l’issue de l’audience, les juges rendront leur décision le 9 juin prochain. Nous sommes convaincus que les fondements juridiques et les faits nous sont favorables. Phosboucraa maintiendra ses opérations en tant qu’acteur responsable, engagé à renforcer l’économie régionale, à améliorer la qualité de vie de la population locale, et à leur assurer un avenir plus prometteur (…)».

Le 13 avril 2017, un navire commercial, «Cherry Blossom», quitte le port de Laâyoune, au sud du Maroc, avec à son bord 55.000 tonnes de phosphate d’une valeur de 5 millions de dollars, destinées à un client du Groupe Office Chérifien des Phosphates «OCP» en Nouvelle-Zélande. Il est arraisonné en Afrique du Sud.

Un deuxième phosphatier saisi ? 

Selon nos confrères du « Desk », un second cargo transportant une cargaison de l’Office chérifien des phosphates (OCP) aurait été saisi mercredi 17 mai 2017 au niveau du canal de Panama, après le premier phosphatier saisi en Afrique du Sud.

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