Le parquet a livré, ce jeudi 18 mai 2017 à la Chambre criminelle près l’annexe de la Cour d’appel à Salé, dans le cadre des événements de Gdim Izik, de nouvelles pièces à conviction qui confirment la planification préalable par de nombreux accusés, en coordination avec des parties étrangères, de l’installation du camp.
Ces preuves consistent en des enregistrements de conversations téléphoniques entre certains accusés et des dirigeants du « front polisario » qui ont été réalisés avant les événements du camp survenus en 2010, et ce sous la supervision du parquet à Laâyoune, a indiqué le représentant du ministère public. Ces enregistrements contenus dans les PV de la police judiciaire, renferment des informations et des instructions que les accusés ont reçues de parties étrangères sur la manière de mettre en place le camp, de le gérer, de l’encadrer, de communiquer avec les autorités locales et de relever le plafond des revendications sociales qui étaient à l’origine de la création du camp, avec pour objectif de ne pas parvenir à un accord avec les autorités.