Une semaine après l’élection de Nabila Rmili à la tête de la mairie de Casablanca, 16 arrondissements devaient ce mardi 28 septembre élire leur président et leur bureau dirigeant pour les six prochaines années.
Tout a été mis en œuvre dans le but de respecter les ententes préalables entre les partis du trio RNI-PAM-PI. Mais le processus de formation du Conseil de ces arrondissements n’était pas fluide. Malgré l’intervention des leaders des trois formations pour définir les contours de la scène locale et régionale, plusieurs arrondissements dans la capitale économique ont connu des difficultés pour parvenir à des accords, selon des sources concordantes. Cette Coalition entre le trio a failli se heurter à «de véritables divergences» au niveau des arrondissements, d’après les mêmes sources.
Nos sources ont souligné que plus d’un candidat appartenant à ces partis ont déposé leur candidature pour la présidence du Conseil de ces arrondissements. «Certains élus n’ont pas respecté ce qui a été prévu dans le cadre des négociations des trois partis», poursuivent les mêmes sources.
Les représentants des grands partis qui se coordonnaient au niveau local ont dû se livrer à une vive bataille pour faire respecter les ententes entre le trio RNI-PAM-PI, concluent nos sources. Ce qui ne manque pas de soulever des questions auprès des simples citoyens sur la « solidité de la coordination politique entre ces formations ».
NC
