Pyongyang revendique l’essai « parfaitement réussi » d’une bombe H, tollé international

- Publicité -

 La Corée du Nord a réalisé dimanche son sixième essai nucléaire, le plus puissant à ce jour, affirmant avoir testé une bombe à hydrogène, un défi pour la communauté internationale et Donald Trump, qui a fustigé de nouvelles actions « hostiles et dangereuses ».

- Publicité -

Le président américain, qui avait promis « le feu et la colère » si Pyongyang continuait à proférer des menaces contre Washington et ses alliés, a par ailleurs estimé que la politique d’apaisement » envers la Corée du Nord « ne fonctionnera pas ». Il a réunit ce dimanche son équipe de sécurité nationale, a annoncé la Maison Blanche, tandis que le Trésor américain va préparer de nouvelles sanctions.

Les agences géologiques étrangères ont d’abord détecté une secousse sismique d’une magnitude de 6,3 près du principal site nord-coréen d’essais nucléaires, à Punggye-Ri dans le nord-est. Tokyo a confirmé peu après qu’il s’agissait d’un essai nucléaire avant qu’une présentatrice de la télévision publique nord-coréenne annonce sur un ton jubilatoire « le test de la bombe à hydrogène » qui a été « une réussite parfaite ».

La bombe « d’une puissance sans précédent », marque « une occasion très importante, le fait d’atteindre le but final qui est de parachever la force nucléaire de l’Etat », a-t-elle ajouté.

Pyongyang n’a jamais caché que ses programmes interdits avaient pour but de mettre au point des missiles balistiques intercontinentaux susceptibles de porter le feu nucléaire sur le continent américain.

La communauté internationale a vivement réagi. « La Corée du Nord a conduit un test nucléaire majeur. Leurs mots et leurs actions continuent d’être très hostiles et dangereux pour les Etats-Unis », a écrit le président américain sur Twitter.

« La Corée du Sud s’aperçoit, comme je le leur ai dit, que leur discours d’apaisement avec la Corée du Nord ne fonctionnera pas, ils ne comprennent qu’une chose! », a-t-il ajouté.

A Seoul, le président sud-coréen Moon Jae-In, qui s’était dit favorable au dialogue avec le Nord, a demandé contre Pyongyang la « punition la plus forte », y compris des sanctions de l’ONU.

Pékin, Moscou, Tokyo, Berlin ou encore Paris ont eux aussi dénoncé cette nouvelle violation de multiples résolutions de l’ONU exigeant la fin des programmes nucléaire et balistique nord-coréens. La Russie a ajouté un appel au calme.

Angela Merkel et Emmanuel Macron ont par ailleurs convenu par téléphone d’un « durcissement » nécessaire des sanctions de l’UE contre Pyongyang.

Il est à noter que quelques heures auparavant, le Nord avait publié des photos montrant le dirigeant nord-coréen inspectant ce qui était présenté comme une bombe H (bombe à hydrogène ou thermonucléaire) pouvant être installée sur le nouveau missile balistique intercontinental dont dispose le régime nord-coréen.

(Avec AFP)

- Publicité -

Laisser un commentaire

Please enter your comment!
Please enter your name here